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:: Enclosed Village ::

Voyons, ce n'est pas si terrible
 
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 Lost | Pv Angie

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MessageSujet: Lost | Pv Angie   Lost | Pv Angie Icon_minitimeMar 31 Juil - 17:26


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Angélique & Juliette

Enclosed Village. Quel endroit terrifiant. Un village dans lequel quelques malheureux habitants vivaient, enfermés dans ces murs et dans eux-mêmes. Tous déambulaient, tentant de recommencer une nouvelle vie, comme si cet endroit était une deuxième chance, ou pire, comme si au fond il n’avait rien de bien différent qu’un autre village quelconque. Mais au fond, tous souffraient. Eloignés de tous et de tout le monde, sans savoir ce qui se passe à l’extérieur, sans savoir ce qu’ils vont devenir, sans savoir ce que le maire comptait faire deux, sans savoir leurs avenirs, tout simplement… Oui, tous derrière leurs jolis petits masques, ils ont peur. Certains l’on fait tomber depuis leur arrivé, d’autre le maintienne d’une main de fer sur le visage, de peur de le dévoilé.
Oui, cet endroit fait peur, et puis en même temps, il éveille les curiosités, il intéresse, il attire. Le mal a toujours sut fasciner les hommes, et c’est bien ça leur défaut.
Juliette n’échappait pas à la règle. Bien que la peur soit quasiment omniprésente en elle, une pointe de curiosité mêlée à une sourde inquiétude perce, dans son cœur apeurée, pour ce maudit village. C’est pour cela que, après une semaine enfermée chez elle, privée de tout contact humain, assise sur son nouveau canapé, et ne se levant que pour prendre les vivres déposées comme par enchantement devant sa porte, elle enfila son manteau, bien trop épais pour la saison et, prenant son courage à deux mains, ouvrit la porte et sortit dans la rue. Ce qu’elle vit ne la rassura pas vraiment. C’était une rue somme toute ordinaire, avec ses arbres plantés les uns après les autres dans un alignement parfais, trahissant une action de l’homme, quelques bancs aussi, que l’on devinait neufs, et des maisons, pour la plupart encore inhabitées, typiques des riches lotissements londoniens. En elle-même, cette rue n’avait rien de terrifiant. Elle était même plutôt agréable, et semblait paisible. Mais l’atmosphère qui y régnait dès qu’on y mettait les pieds était lourde et angoissante. Un étau impossible à enlever vous enserrait le coup, tentant par tous les moyens de vous étouffer, vous faisant agoniser d’une peur impossible à justifier réellement. Et puis il n’y avait personne. Pas un passant pressé, le nez collé sur sa montre, pas une voiture garée à moitié sur le trottoir, pas un animal errant, sortant tout droit d’une immonde poubelle d’une ruelle insalubre. Non, rien, personne. Pas un bruit non plus. Comme une ville fantôme. Juliette tressaillit et se retourna, inquiète. Personne, évidemment. Son imagination et sa peur lui feront faire n’importe quoi. Non, pas de bruit de pas, de voix s’époumonant au téléphone, tachant désespérément d’être comprit par leur interlocuteur, pas de cri stridents des klaxons non plus. Tous ces bruits qu’en temps normal Jule aurait détesté. Tous ces bruits qui, aujourd’hui, lui manquaient désespérément, dans une âpre mélancolie. Elle aurait fait n’importe quoi, juste pour réentendre une dernière fois ça. Cela aurait pu être une trace de son ancienne vie, quelque chose qui la rattache à la vie normale, dans ce village totalement fou. Mais non, c’en était autrement, hélas…
Et dire qu’elle avait détesté Chicago à son arrivée… Ce n’était rien à côté d’Enclosed Village, mais elle ne s’en rendait compte que maintenant. L’horreur qu’elle avait semblé vivre là-bas est ridicule comparée à ce qu’elle endure ici, prisonnière de ce village quasi-désert, en compagnie d’un maire psychopathe, de serviteurs hypnotisés semble-t-il, et d’habitants dont elle ne sait que penser. Faut dire que notre froussarde préférée ne s’est pas foulée pour sortir. Mais maintenant, voilà qui est fait. Elle souffla un coup, et ce calma. Ce n’était pas dans ses habitudes de grogner et de se lamenter comme cela. L’effet de ce village et plus mesquin qu’elle n’osait l’imaginer.
Il faisait beau et Jule avait chaud. Le soleil lui cognait dessus, et elle qui était sorti avec son gros manteau d’hivers… Elle balaya le problème d’un geste de la main et s’avança dans la rue, balançant son sac à main. Elle n’était pas très rassurée mais feignait d’avoir un air détendue. Au cas-ou on croiserait quelqu’un, se disait-elle. En tout cas, le résultat n’était pas très convaincant. Si seulement Romain avait été là. Au moins à Chicago, la première fois qu’elle c’était aventurée dehors, c’était en sa compagnie, main dans la main. Jule se mordit l’intérieur de la lèvre et retint ses larmes. Il ne fallait plus y penser, plus jamais.
Ce déménagement avait été une dure épreuve pour elle. Tout quitter : sa famille, sa maison, son travail, ses amies, ses repères aussi. Et tout ça pour s’installer dans un lieu inconnu, avec des inconnus, pour une raison inconnue. Mais elle était avec Romain au moins là-bas, et ça avait été les meilleures années de sa vie. Avec lui… Elle détestait Chicago, son quotidien, l’ambiance qui y régnait et la vie qu’elle y menait. Mais Juliette la regrettait cette ville, aussi moche, bruyante et peuplée soit-elle. Rien ne pouvait être pire qu’ici. Et puis, lui, il était là-bas, avec elle. Elle expira un grand et marcha un peu plus vite. Ce n’était pas aisée de passé à autre chose. Si seulement Juliette avait su, elle en aurait profité plus de sa vie, de son quotidien pourrit, et de lui. Enfin, pas sûr que notre Jule sache ce que veut dire « profiter ».
Avançant d’un pas incertain, tentant de ne pas se perdre, notre demoiselle sentait la peur l’envahir petit à petit, son cœur la lâcher à feu doux. Tous se ressemblaient ici, tous paraissaient inquiétants. Elle continua son chemin, tournant la tête de tous les côtés, s’affolant, courant, s’arrêtant pour reprendre son souffle, repartant, pleurant. Totalement perdue. Elle était totalement perdue, désespérée, seule. Quelle idiote. Elle marcha d’un pas trainant, les yeux rivés au sol. Quelques larmes coulèrent silencieusement sur ses joues. C’était la dernière fois qu’elle sortirait dehors, la dernière, promit. Au fil de sa « ballade », elle arriva dans un parc, assez simple, presque rassurant dans sa banalité. Il y avait même un pigeon. Un faible sourire se dessina sur les lèvres de Juliette et elle s’assit sur d’un banc vert, en face d’une fontaine, le plus près possible du pigeon. Elle resta là, calmement, le regard flou, perdu sur le plumage gris aux reflets bleutés du petit animal. De toute façon, que pouvait-elle faire d’autre ?
- Salut toi, ça va ? T’es prisonnier toi aussi ?
Elle sourit et se recala contre le banc. Voilà qu’elle parlait à un pigeon maintenant.

© .mapydew & lumi

J'espère que le Rp te plairas, et que j'aurais assez d'inspiration pour les autres à venir :D
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Angélique M. Lowood
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MessageSujet: Re: Lost | Pv Angie   Lost | Pv Angie Icon_minitimeMar 31 Juil - 21:47

Le soleil frappait...avec une détermination sans faille...
C'était à croire qu'il s'acharnait sur les passants, espérant trouver du réconfort en voyant leurs peau rougies par son action divine, et insupportable...
Angélique, haïssait le soleil...Mais il n'atteignait que peau sa peau blanche, qui ne craignait pas les rayons brûlant de cette boule de feu...Angie ne pouvait supporter l'idée que quelqu’un puisse régner en maître, et briller éternellement, au dessus des mortels...Cela s’appliquait également à ses semblables...Sous une canicule telle que celle-ci, jamais Angie ne serrait sortie de son plein gré...Elle serait restée dans sa chambre immense à se poudrer le nez à à déchirer des bats, ou se serait invitée chez des inconnus, pour boire leurs vins et emprunter la couche du mari... Sa journée s’annonçait à merveille...Le poids des caméras, de cette présence insoutenable, ne lui pesait que peu en début de matinée, et elle avait bien l'intention de se faire plaisir...Mais à la suite de multiples aventures sans grands intérêts, liés à la maladresse de quelques victimes pré-définies, Angélique avait vue ses plans de la journée tomber à 'eau, et se voyait confinée chez elle, à ruminer sa vengeance, et à manigancer, comme toujours...Mais Angélique avait des humeurs saugrenus, imprévisibles parfois... Une fois dans sa chambre, la chaleur lui fut abominable, des voix résonnèrent dans son esprit tordu, et elle se jeta sur le large miroir de sa coiffeuse, pour lacérer de coups de griffes, son image en face d'elle...Un impact puis une cassure, apparurent dans son reflet. En rêve, elle avait déjà vue sa pâle figure dégoulinante de sang frais, se briser en milles éclats, pour plonger le reste de son âme dans le noir le plus total...Cet excès de colère et de rancune, la força à se décider à pousser la porte de son manoir...
Vêtue d'une légère robe d'un rouge passionné, coiffée d'un chignon mettant en valeur des boucles blondes, Angie marcha sans regarder qui elle croisait, le regard froncé...La colère la reprit...Et elle s'acharna contre la seule chose qui lui fut donné...Le bassin clair d'une fontaine. Elle traversa le parc à grandes enjambées, et s'assit, tremblante, sur le rebord de la fontaine, faisant méchamment voleter quelques gouttes d'eau glacée avec ses doigts meurtriers... Elle ne sut combien de temps elle passa, le regard haineux à fixer l'eau limpide, formant des cercles réguliers...Ma sa crise était passée, sa respiration redevenait quasiment inexistante, et son regard reprit un air posé, et machiavélique... Son esprit torturé retrouva ses idées noires, et elle se souvint que nul ne pouvait sur terre, égaler sa beauté, sa grandeur et sa puissance...Tout redevint normal dans ce coeur...ou plus exactement dans ce corps...
Elle se rassit correctement, reprenant une allure élégante, souriant avec charisme aux idiots qui la saluaient...Pour se remettre les idées au clair, et pour vérifier que la moindre once de malveillance ne s'était évaporée de son âme, elle répéta en silence, des mots commençants par Mal...*malheur, mal-soin, mal-bouffe, maladie, maladive, maladivement, maladives, maladrerie, maladresse, malfaçons, malfaire, malfaisance, malfaisant, malfaisante, malfaisantes, malfaisants, malfait, malfaiteur, malchanceuses, malchanceux, malencontreusement, malencontreuses, malencontreux, malentendant, malentendants, malentendu... Malfaisance!!!...*

Une voix enjouée, et frêle, la tira de ses pensées...


- Salut toi, ça va ? T’es prisonnier toi aussi ?

Un sursaut invisible empli son corps adroit. Elle jeta un coup d'oeil à sa gauche, ou était assise une belle jeune fille, à l'ai égaré...Elle semblait s'adresser à son voisin...Un charmant...pigeon...Au sens propre, afin d'éviter tout MALentendu...
Dans ces petits yeux foncés, et ce visage fin...elle vit tant de choses: Elle vit la peur, la peur de la perte...et de l'absence...Un manque soudain, un chagrin indélébile, une blessure qui ne cicatriserais jamais...
Et toutes ces horreurs, ce malheur, cette tristesse..cette folie et cet égarement apparent, tout cela la fit sourire de plaisir...Enfin, quelqu'un pourrait la sauver de sa perte de pouvoir... Elle remit une mèche en place, et se prépara à jouer le rôle le plus ignoble qu'elle n'avait jamais joué de sa vie...
Il y avait bien longemps, qu'elle n'avait pas délaissée son caractère de mégère odieuse et machiavélique, pour revêtir le voile mensonger de la générosité...
Prenant l'air le plus maternel qui soit, Angie se leva, adoucit son regard noir, et vint tranquillement s'asseoir près de la jeune fille...Elle lui adressa un sourire bon, un sourire que même Clémentine aurait pue reconnaître comme sincère...(et pourtant...)Elle aimait se déguiser, feindre qu'elle avait un coeur...étais-ce seulement vrai??...


- Tu me sembles...égarée...Je reconnais les coeurs brisés aussi bien que je distingue un vieillard d'un nourrisson...(Angie caressa une mèche de cheveux de sa victime, mais intérieurement, elle lui lacérait les tempes à coups de dents...)Dis-moi...Comment est ce que tu t'appelle???...Et puis, qui a osé rendre un si joli visage terni par le chagrin??...

Comme elle aurait rit de son propre jeu, si elle avait pue se dédoubler, pour observer la scène sous un autre angle...
Le pigeon, lui, le plus niais de tous les animaux à plumes, admirait le spectacle, d'un regard entendu...

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