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:: Enclosed Village ::

Voyons, ce n'est pas si terrible
 
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 When we fear the lack...(PV Mathéo)

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Angélique M. Lowood
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Angélique M. Lowood


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MessageSujet: When we fear the lack...(PV Mathéo)   When we fear the lack...(PV Mathéo) Icon_minitimeMar 4 Déc - 19:00

Mathéo & Angie ♥
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CRÉDIT - CSS




La sensation apaisante d'un rayon de lumière en fin d'après-midi... Le silence angélique que procure l'absence de véhicule dans l'allée vide. L'image des feuilles mortes doucement caressées par une brise légère, et tendre...Toutes ces sensations, qui effleurent le coeur, le corps, et les sens d'un être humain. Aussi odieux soit-il...
La poussière se déposait lentement sur les parois des larges fenêtres qui bordaient la pièce. Certaines d'entre elles à demi-recouvertes par des rideaux sombres, en lambeaux. Mais le soleil, bien que durement, parvenait à réchauffer la pièce, et même à éclairer une infime partie du corps de son habitante. La grande blonde était posée, là, près d'une fenêtre entrouverte...Le dos appuyé contre un mur, une cigarette à la main. Vêtue d'une tenue légère, elle faisait glisser avec élégance ses doigts de pieds manucurés sur la moquette rougeâtre qui enrobait le parquet. La fumée entrait dans sa gorge, puis se dissipait dans l'air...De longues bouffées fumantes, laissant apparaître un nuage de fumée qui enrobait la pièce...Elle ne prêtait plus aucune attention à l'état de la pièce. De longues allées formées par des paravents baroques, ou aux tendances japonaises. Une moquette jonchée de colliers de perles défaits, de bas en lambeaux ou de tubes de rouge à lèvres écrasés. Puis des armoires hautes, peinant à rester fermées tant leur contenu semblait prendre une place importante. Des coffres, des perruques, de grands miroirs, brisés pour certains. Un sofa d'angle, qui avait du recevoir la visite de plus d'un invité surprise...
Les épaules d'Angie étaient dénudées, et ses paupières sombres, laissant entrevoir des cils humides et des yeux rougis, semblaient ne battre que très peu... Le coeur d'Angélique, battait avec une tranquillité déconcertante, presque...inquiétante. Le léger filet de soleil qu caressait sa peau, l'embaumait dans une certaine aisance, et sa chevelure caressait, l'espace entre le mur sombre et la fenêtre, avec lenteur...
La fumée se dissipait toujours. Avant de repartir...La cigarette glissait entre ses doigts adroits, comme une larme coule sur une joue. Comme la chenille roule sur la feuille humide. Angie fit glisser sa main -qui contenait encore l'objet de sa tranquillité- vers la vitre...Elle y déposa son crâne endolori, par la suite. Elle ferma les yeux quelques instants...toutes les pensées s’embrouillèrent dans son esprit. La Haine, et la Délation vinrent embrumer ses divagations et ses rêveries. Comme pour ne pas empêcher ce corps blanchâtre, de se noircir de l’intérieur...
Eut-il réellement fallu qu'elle ouvre les yeux à cet instant précis?...Rien, dans sa destinée ne laissait entendre ce qui arriverait si elle s'y laissait prendre. Mais la tentation, lorsqu'elle se rapproche d'une action absolument banale, peut parfois être...Fatale.
C'est lui.
Voilà qu'elles furent les trois petits mots qui résonnèrent dans le crâne d'Angélique. C'était bien lui, en effet... Cette allure débraillée. Cette chevelure noir ébène, et ce regard haineux. Cette petit fossette, juste au coin, à gauche... Ces yeux verts de gris, comment les oublier... La teinte de sa peau, d'une perfection absolue. Ce grand manteau noir trop large, trop sombre...Cette démarche reconnaissable parmi tant d'autre. Ce profil vaniteux. Le filet de soleil disparu à cet instant précis... Le coeur de la Lionne, s'anima d'une excitation sans vergogne. Et son coeur, battit à une vitesse remarquable...
C'est lui.
Les lèvres de l'immonde créature, ne tremblèrent pas, ni ne laissèrent apparaître le moindre souffle de vie...Mais il lui sembla pourtant, qu'elle avait prononcé la première consonne du mot qui frappait son coeur -ou ce qu'il en restait- à la vue de cet individu...Un M. majuscule... Puis, l'esquisse d'un sourire, presque invisible, voir inexistant, au coin gauche de sa lèvre. Depuis combien de temps se fixaient-ils, à une vingtaine de mètre l'un l'autre?... Dix, Quinze minutes?... Trop peut-être. La cigarette rétrécissait à vue d'oeil, et menaçait de venir profaner la peau blanche d'Angie. Une brûlure de plus, qu'est-ce après tout? L'espoir du pardon, qui sait...
Une sensation toute autre que celle du bain de soleil d'une fin d'après-midi, vint baigner les pensées de la mégère...Une lèvre humide contre la sienne, une main maigre tordant ses doigts contre les siens. Un mélange de Désir, de Jalousie, et de Passion... Jamais,elle n'avouerait qu'elle connaissait l'Amour.
Enfin...elle put laisser son esprit aller à tous vents. Car Mathéo, prit enfin la peine, de pousser la porte de la demeure...-La porte n'était pas fermée, et ne le serait jamais- . Entendant le coeur battant, les pas élégants de son amant dans l'escalier, Angie prit encore une bouffée, et s'adossa contre le mur...Attendant, fiévreuse, ce qu'elle croyait n'avoir jamais attendu...



Dernière édition par Angélique M. Lowood le Mar 22 Jan - 20:24, édité 2 fois
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Mathéo L. Darkot

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MessageSujet: Re: When we fear the lack...(PV Mathéo)   When we fear the lack...(PV Mathéo) Icon_minitimeDim 9 Déc - 11:25

La fumée vola dans les airs, s'échappant de ma bouche. Je la contempla quelques instants, pendant qu'elle s'effaçait comme si elle était née pour disparaître.. Dire que j'aurais le cancer à cause de cela. Mais en attendant qu'un docteur me force à arrêter de fumer, je profitais au maximum. Je regardais combien il me restait de cigarettes et je découvris que le chiffre était zéro. Un vrai homme ne peut vivre sans alcools, sans femmes, et sans tabac. Comme je n'avais pas de femme, il me fallait au moins les deux autres choses. J'en parlerais à mes collègues et au pire à l'autre, quand il me contactera. L'autre, c'est le gars qui me parlait au nom du maire, car ne croyez pas que j'ai une relation spécifique avec lui, au non. Mais il me plait de le faire croire, pour avoir une sorte d'importance même si avec juste un peu d'intelligence, on devine bien rapidement l'artifice de mes paroles. Et oui, il y a des gens bien stupides mêmes dans les serviteurs... étonnant.. Je fouillais les poches de mon blouson, essayant de rassembler dans un seul paquet les dernière cigarettes, puis refaisait ce même manège dans les poches de mon pantalon. J'en avais donc encore deux et la moitié d'une.

Je m'ennuyais, ici comme à New York ou à Paris, c'était donc une fatalité.. Étant à moitié allongé dans un moelleux fauteuil dans un bureau -car oui, j'avais un bureau... Qui aurait cru?- je me relevais avec difficulté, ayant pris l'habitude de cette position. Je quittais cette pièce bien trop étroite pour moi -et qui puait le tabac- pour sortir dehors. Il faisait bon, le soleil au zénith, et pourtant cela ne faisait pas un jour fantastique. Non, mais plutôt le fait de voir une silhouette reconnaissable entre mille l'était. Il fallait donc que je la croise un jour, surtout par pur hasard. Il est vrai que je m'étais baladé et que je me suis arrêté devant la maison portant son nom, et cela ne m'a guère étonné de voir devant moi un manoir dans toute sa beauté. Non, ce qui m'aurais stupéfié, ce serait qu'elle fût été dans une banale maison. Je savais qu'elle était à ce village depuis mon installation. Cette blonde me regardait, du haut de sa fenêtre, en train de fumer. Je voyais sa cigarette qui peu à peu se consumait, et je regardais principalement ses yeux, révélant nos pensées. On avait beau être énigmatique, certaines personnes peuvent nous déchiffrer en un regard. Je me plaisais dans cela, j'étais encore maître de moi et de la situation. 

Si je savais ta présence, c'était à cause que l'on avait parlé d'elle dans le journal.  Je n'avais guère lu ce si précieux ouvrage, j'avais juste dû écouter les moqueries de mes pairs, et c'est là où j'ai entendu ton nom. J'avais esquissé un sourire à peine visible. Tu étais donc là, toi aussi.. Le monde est petit et ce village encore plus, on se verra donc un jour forcément. De toute façon, pourquoi te cherchais? Tu n'est guère importante.. Non... Juste une personne qui de temps à autre me donne de la compagnie...

J'attendis encore un instant, et me décida à ouvrir la porte du manoir. Elle était ouverte, évidement. Évidement, je rentrais. Et dans la continuité de la logique, je montais. Arrivé à l'étage, je rentrais dans la pièce où la porte était entrouverte, laissant une odeur tabac passer. Doucement, je l'ouvrais. Pourquoi être brusque, j'avais tout mon temps.. En premier, je vis la vue de la fenêtre, je m'imaginais rapidement la vision qu'elle avait pu avoir de ma personne en bas. Puis évidemment, je la vis, mais je passais outre pour visualiser d'abord la pièce où nos deux êtres se trouvaient. Elle était encombré, trop de détail pour s'en souvenir, je regardais rapidement les miroirs cassés, les affaires en piteuses états et me pensa qu'elle n'était donc pas une excellente maîtresse de maison. De toute façon, je ne la voyais guère s'occuper de son habitat, nettoyant et décorant avec joie et bonne humeur. Donc, la pièce lui correspondait. Me plaçant face à elle, je la fixais encore. La situation ne changea pas. 

Je pris un paquet dans ma poche de manteau et sortit une cigarette, puis je recherchais de nouveau quelque chose dedans pour ressortir mon briquet et l'utilisais. Gardant la cigarette entre les dents, j'enlevais  mon manteau pour ensuite le poser sur une chaise quelconque. Un seul défaut à cette scène, le grincement d'une caméra. Cela me remit avec efficacité à la réalité. Je m'en fichais de ce que pouvaient penser mes pairs derrière leur écran. Mais un autre problème me vint: elle ne savait pas que j'étais un serviteur, un "méchant" et mon rôle dans ce village.. Bah, elle le saurait tôt tard, par rumeur ou si je devrais un jour venir la voir.. Je laissais ces questionnements pour plus tard et profitai du moment présent. Une fois la cigarette finie, je la lançais dehors par la fenêtre entrouverte. Puis, m'ennuyant à rester debout, je m'assis sur la canapé, prenant l'espace dont j'avais besoin. Après tout ce temps, je consentis à ouvrir la bouche:

-Angélique...


Son prénom que j'ai daigné apprendre... Son prénom si significatif... Comment un être aussi sombre et maléfique pouvait porter ce prénom? 

Un sourire naquit sur mes lèvres. Le hasard a voulu nous mettre ensemble encore une fois. Et ce ne sera pas encore la dernière fois certainement.. Elle n'avait guère changé depuis la dernière fois, en même temps, cela m'étonnera fort qu'elle se transforme en un autre être, elle restera elle-même quoi qu'il en soit, son caractère est bien trop fort pour qu'il puisse  un jour disparaitre. Voir une fois un ange aimant et souriant sans arrière pensée... ce sera tout simplement impossible. Ce que je n'oublierais jamais, ce sera son parfum.. Celui d'une séduisante femme, et bien plus encore. Oui, je me rappelle quand je l'avais sur moi, et que je le humais, non sans plaisir. Est-ce cela a-t-il changé? Comme je me devais de le savoir, je me relevai du canapé d'angle... Je m'approchais de la blonde, sans prévenir. Je plaça mon visage près de son coup et ferma les yeux. C'était souvent là où l'on pouvait y sentir toutes les facettes d'une femme. Non rien n'avait changé.. Ayant un sourire en coin, je déposais un baiser sur sa peau blanche. Je m'écartais, et déclara au final, ma constatation:

-Tu es toujours la même.. 

Mais ai-je encore une influence sur ta personne? 



Dernière édition par Mathéo L. Darkot le Lun 31 Déc - 12:04, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: When we fear the lack...(PV Mathéo)   When we fear the lack...(PV Mathéo) Icon_minitimeMar 25 Déc - 15:16

Toujours accoudée au mur, la petite flamme de sa cigarette éternellement vivace, Angélique sentait sa gorge se nouer...Sa langue se desséchait instantanément, et ses yeux vides guettaient le moindre bruissement dans l'escalier. Les secondes lui parurent longues depuis le moment où la silhouette avait disparue sous le perron...Enfin, un grincement satanique vint ébranler les murs de la demeure, le bruit strident et pourtant libérateur de la porte du rez-de-chaussée. Cette entrée immense, pas tout à fait écroulée, d'un bois noir...profond. Le grincement de la porte d'entrée, fit marcher à vive allure l'esprit d'Angélique. Sa pupille devint moite, et ses doigts blancs commencèrent à frémir...Un ange passa.

Tremblante, elle porta sa cigarette à ses lèvres, sans se détourner de la fenêtre entrouverte...cette ouverture qui était peut-être le seul moyen qu'elle avait pour ne pas étouffer. Car sa poitrine se gonflait, et son torse était pareil à celui d'une biche agonisant sous les coups d'un fauve. C'était comme si les cartes avaient été redistribuées...que la lionne avait été mise à l'état de lapine. Peut-être avait-elle trouvé, la seule chose -ou personne- qui avait eut raison de sa cruauté... Ses sourcils blonds se dressèrent, car l'escalier, sembla retrouver un semblant de vie... Angie, se tourna vers la porte, et se cala élégamment contre un paravent...Elle n'avait plus qu'à attendre. Attendre qu'un visage blafard se présenta à elle, attendre que les trois étages furent montés. Et cela lui sembla une éternité... Elle ne devait pas, ne souhaitait pas, montrer à quel point son coeur de pierre brûlait d'une force et d'un désir dont elle ne pouvait maîtriser la violence...Adoptant ce faciès indéchiffrable qu'elle arborait avec finesse - un sourire machiavélique en coin, les yeux grands ouverts et les sourcils tristes - elle se prépara à voir arriver cet homme en manteau noir. Mais le bruit de ses pas sur les marches, ce "Ploc-Schbam" incessant faillit lui retourner les sens, et elle eut un mal fou à garder son esprit au calme... Ploc-Schbam. Ploc-Schbam. Ploc-Schbam. Ploc-Schbam. Sans doute boitait-il d'un pied...Ou avait-il un handicap léger au niveau du genou droit. Ou, autre solution...l'esprit d'Angélique Lowood se brouillait, et ses pensées brumeuses perdaient le fil jusqu'à ce qu'elle en oublie de retirer la cendre chaude qui coulait sur sa main...Elle prit de nouveau une bouffée.

Enfin... une ombre apparut dans le couloir. Une silhouette élégante, et une chevelure ébouriffée. La respiration d'Angélique se fit de plus en plus dense. A cet instant il lui sembla que le ciel n'avait pas changé de couleur...et que des rayons de soleil caressaient encore sa joue blanche. Mais il pleuvait des cordes depuis quelques secondes. Les cieux avaient jugé bon d'emplir les nuages de leurs larmes glacées, et les routes, les trottoirs, les arbres et les passants furent balayés par ce torrent de tristesse... Mais pour Angie, ce soleil qui brillait contre sa joue, ce ciel bleu et ses nuages blancs, n'étaient pas qu'une illusion...ils étaient aussi un supplice. Le temps semblait s'être arrêté pour elle, et eut-elle été niaise et sensible, qu'un cri se serait échappé de sa gorge. Il entra...

Il entra. Maîtresse de ses émotions, et bien trop fière pour témoigner de sa sympathie, Angie ne bougea pas le moindre instant... Seul la fumée semblait posséder encore un petit souffle de vie dans la pièce. Nul ne sait combien de temps ils restèrent là, à se regarder, d'un air de défiance, mêlant la passion et...autre chose, peut-être...ou bien rien. Elle savait pertinemment ce que Mathéo pensait d'elle. Il l'estimait sans aucun doute... Et peut-être ne s'avouait-il pas qu'il avait un immense respect, et presque de la Jalousie envers cette manipulatrice, qu'elle était... La question qu'elle se posait, il ne me sembla pas utile de vous la dévoiler. Car après la simple lecture de ces quelques lignes, il me semble que le sentiment qui dévorait Angélique, ne vous est pas inconnu. Disons que cela est plus ou moins limpide... Mais, jamais la jeune femme, ne s'avouerait envahie d'une telle chose. Ce serait le début de la fin, et la fin de son existence, une existence de sacrilège, de profanation, et de mauvaise foi...Une vie marquée par la Haine, les remords, le refus d'Aimer...et la crainte d'Amour.

-Angélique...

Vous est-il déjà apparu, que lorsqu'un être cher - un être qui dévore vos entrailles et transperce à coup de poignard votre palpitant d'un simple regard- prononce votre nom... quelques signes distinctifs semblent vous venir: Des yeux pétillants, un battement de coeur plus rapide, une gorge nouée, un rictus niais, des pommettes rougissantes... Ce n'est qu'un nom. " Qu'est-ce qu'un nom?...Ce que nous appelons "Rose" embaumerait tout autant sous un autre nom." W. Shakesperare... Si vous avez déjà ressenti la totalité des émotions citées ci-dessus, dans ce cas, vous n'êtes pas sans savoir qu'ils ne sont pas que des démonstrations d'amour, mais aussi des éléments embarrassants, et un puits de souffrance.

Les minutes passèrent...De longues minutes. Mais la pulsation du coeur de glace d'Angie se faisait moins rythmée...Son esprit était clair, et ses yeux ne se détachaient pas de la petite fossette qui embellissait les traits de son amant... Au plus profond de ses tripes, elle n'attendait que de pouvoir toucher sa peau, humer son parfum...sentir sa chaire sous la sienne. Ses doigts blancs contre sa nuque et ses lèvres contre les siennes. L'occasion se présenta à point nommé, et la Lionne n'eut même pas à se manifester. Tandis que Mathéo se rapprochait d'elle, elle adoptait, avec courage, une expression aussi neutre que possible. Car elle était une femme...Elle savait pertinemment que le mystère, et l'incertitude, étaient les atouts premiers pour séduire un homme. Cela sembla porter ses fruits...

Elle ne sut ce qui se passa depuis son entrée dans la pièce, et le moment où elle sentit des lèvres chaudes et lisses, déposer un baiser sur son cou blanc.

-Tu es toujours la même...

Susurra son amant avant de plonger son regard sombre dans le sien... Angélique lui sourit, de ce sourire méchant, presque effrayant, qui lui plaisait tant...autrefois. Elle le fixa, longuement. Et dans son cou brûlait encore le feu ardent d'un baiser passionné. Mais fallait-il déjà l'embrasser? Elle en mourrait d'envie. Ce baiser qu'elle souhaitait depuis un temps illimité. Elle était si jeune lorsqu'elle était partie, avec l'envie de tordre le cou de cet homme entre ses mains rouge sang... Quelle était la chose qui les avait séparés?...Elle ne voulait plus se le remémorer. Et désormais, ses souvenirs s'étaient laissés emporter par la brise, vers un avenir incertain...
Elle reprit une bouffée, avant la laisser s'évaporer sur le visage de Mathéo... Lentement, avec sensualité. Elle saisit ensuite sa cigarette, avant de la glisser entre les lèvres qui avaient réchauffées son cou fin. Elle se rapprocha de son oreille, avant de susurrer...

- Depuis quelques instants seulement...Mon Amour.

Caressant la joue blanche de son aimé, de ses doigts crochus, elle esquissa un sourire. Ce sentiment, elle ne l'avait pas éprouvé, depuis de longues années...
Dehors, le tonnerre gronda.
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Mathéo L. Darkot

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MessageSujet: Re: When we fear the lack...(PV Mathéo)   When we fear the lack...(PV Mathéo) Icon_minitimeLun 31 Déc - 11:00

Finalement, je ne savait rien d'elle. Je ne connaissait guère que son prénom et ses courbes, mais le reste, ces choses superficielles constituant un être humain comme unique était inconnu à mes yeux. Mais cela m'importe peu, je ne n'étais pas ici pour connaître les manies et les goûts de la blonde. Cela ne servant donc à rien, à quoi bon se remplir la tête de choses inutiles et futiles? Je sais que mes paroles pouvaient choquer, j'avais l'habitude de créer une sorte de surprise ou de dégoûts à chaque fois que je montre mes opinions, mais de toute manière notre relation n'était pas non plus des simples. Donc si la base est complexe, le reste le sera tout autant. Et je n'étais pas assez stupide pour ne pas savoir qu'un homme comme moi n'avait les bonnes caractéristiques de ces mesdames pour vivre une relation stable avec elles, sinon je me serais retrouver depuis longtemps marié et des gosses sous le bras. Mais Angélique n'était une femme banale, et il n'avait pas non plus les caractéristiques convenues de ces messieurs...

De toute façon, m'imaginez vous enchainé à une simple alliance? Le mariage.. le symbôle de la fidélité.. de l'amour... et de pleins conneries. Le mariage dit aussi divorce, et cela n'a pas été inventé pour rien, oh non. L'ennui, la routine, plus de désir, plus ce sentiment comme le premier jour. Et ceux restant ensemble ne veulent que conserver ce semblant de comédie, car ils aiment joués aux amants le jour pour dormir dans un lit séparé le soir. Mon discours ne vous plait pas? Je vous avais dit que mes opinions pouvaient choquer... On dit que je suis pessimiste et sombre, je suis ainsi car ce monde n'est pas assez réaliste à mon goût. On croit encore au bonheur pour mourir le lendemain. On croit à l'amour éternel, à l'âme sœur pour s'ennuyer d'elle plus tard. Telle est ma réalité, telle est ma pensée et mon état d'esprit. Vivre au jour le jour pour mieux profiter de la nuit et n'avoir jamais à être dépendant d'un sentiment non-matériel ou encore pis, d'une personne.

Donc au final, qu'importe se que pouvait penser la personne en face de moi de cette relation, je ne faisais que profiter. Profiter de sa blanche peau, de ses sourires en coin et du reflet que je pouvais avoir de moi en elle... J'avais beau ne pas être un narcissique, on pouvait aimer tout de même quand le regard que son interlocuteur est marqué par l'estime, voire plus, que par un manque de respect certain. Encore une fois un jugement personnel. Surtout quand notre interlocuteur est une femme blonde plus que séduisante. Et que son regard ne vous manque pas de vous irradiez, vous enflammez et qu'ensuite un désir profond vienne vous submergez. J'avais envie de l'embrasser... de caresser sa blanche peau.. J'avais commencé à déclencher une bombe à retardement. Je lui souriais des coins des lèvres. A quand l'explosion?

A mon baiser dans son cou, j''eus le droit au début à un expression des plus neutres pour y voir apparaitre un sourire. Pas n'importe quel sourire. Son sourire. Celui de la femme démone, et c'est grâce à lui que la blonde m'a intéressé.. Je la contemple et je ne puis que l'admirer par rapport à son côté effroyable et monstrueux. Elle n'avait peut-être pas changé mais moi non plus. Ce regard me fixant sans se troubler, sans franchir. Maintenant est avant. Angélique vient de ressortir toutes les sensation d'antan. Pourquoi n'était-ce plus que des malheureux souvenirs? Pourquoi étais-je si en colère? Pourquoi je n'ai pas continuer de profiter...

Elle prit une bouffée dans sa cigarette et souffla tranquillement sur moi. Elle prit ensuite délicatement sa cigarette et me la mit entre mes lèvres. Et pendant qu'elle pencha vers moi, je pris une bouffée et souffla en face de moi dans le vide.

- Depuis quelques instants seulement... Mon Amour.


Puis sa main effleura ma joue. J'eus même le droit à un soupçon de sourire de sa part. Mon Amour... Ces mots sonnent bien étranges en un être comme le sien. Un léger rictus apparut sur mes lèvres, une main tenant la cigarette qui se consumait alors sans grande utilité. J'étais son amour autant qu'elle avait un cœur.

C'est à ce moment là, que le tonnerre gronda.

Nos deux visages étaient si près et la suite si prévisible. Je posa délicatement ma main contre sa propre joue et frôla ses lèvres avec les miennes. Elles étaient douces, et d'autres souvenirs me vint. Pourquoi sommes nous quittés? Non, la question est plutôt: pourquoi es-tu partis? A la suite de ces événements, j'ai dû apprendre à ignorer ton image me hantant et même, la détester. Cela ne fut guère compliqué. Par contre, ce qui s'imposa de force était le fait que tu avais laissé une trace, malgré tout. Et à cause de cela, ma haine s'est renforcée. Je ne savais plus si c'était contre toi ou contre ma propre personne. Mais tout cela, j'ai pu rapidement l'oublié dans d'autres bras.
Et pourtant...

Avec plus de brutalité, mes lèvres se plaquèrent contre les siennes et ma main descendit contre sa taille, la tenant fermement sans qu'elle puisse partir. Voilà, là, tu ne t'enfuiras point. Je l'enlaçais en évitant de la brûler avec la cigarette. Tu es à moi. Je fis prolonger ce violent baiser jusqu'à ce que je retrouve peu à peu mon calme et ma raison. Mais rien ne revint comme d'habitude, mon cœur censé de pierre battait à toute allure. Je desserrai mon étreinte pour me reculer peu à peu, puis pris une dernière bouffée de la cigarette et soufflais doucement sur la blonde comme elle me l'avait fait, à part qu'un sourire en coin m'habitait.

Je jetai la cigarette par terre et l'écrasai de mon pied. Tout cela m'aida à retrouver mon calme. Je pris encore quelques instants pour être certain que mon trouble soit passé et la regardais droit dans les yeux. Avais-je encore une emprise sur elle? … La question était sans réponse pour l'instant, mais en tout cas, elle avait son emprise sur moi. Quand je la regardais du haut de sa fenêtre, rien ne me prédestiné à que des passions refoulés m'ayant hantés resurgissent. Elle était cette même personne qui me charmait sous son masque de méchante, et qui me charme toujours. Si elle ne ressentais rien pour moi, elle n'aurait pas joué ce rôle de séductrice. Ou si... Elle aurait cela pour ensuite me faire encore plus souffrir. Mais pour l'instant, je ne pensais qu'à profiter.

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Angélique M. Lowood
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MessageSujet: Re: When we fear the lack...(PV Mathéo)   When we fear the lack...(PV Mathéo) Icon_minitimeDim 6 Jan - 17:05

[On ne pourra plus répondre, à force...tant le niveau monte à chaque post. OO Tu m'as donné du fil à retordre, là. *-*]

La suite était inévitable. Qu'est-ce qui aurait ou se passer d'autre?...Quoi qu'il arrive, leurs destinées de voleurs et de menteurs étaient liées par une force inconnue qui les enchaînait pour le meilleur et pour le pire. Angie ne détacha pas une seule seconde, ses yeux splendides du regard sombre de Mathéo. Elle sentait son souffle chaud effleurer ses lèvres, et ne cessait de se demander quand celles-ci viendraient brûler d'un feu plus ardent encore, mais peau contre peau ... Le jeune homme vint caresser la joue de la belle, qui en frissonna rien qu'à l'image délicate de ces yeux qui pétillaient de plaisir. Une étoile qui scintille dans la brume la plus épaisse qui soit. Le printemps qui s'épanouit tandis que tombent les flocons, sur les toits des amants...Cette main descendit lentement tout contre le corps d'Angélique, avec finesse. Son corps n'était plus rien elle n'était plus, le vent lui-même possédait un souffle plus lourd. Elle ne sentait plus la brise fraîche produite par l'ouverture de la fenêtre... Juste cette main chaude et fine qui battait autant qu'un coeur, aussi noir soit-il. Angélique Mary Lowood avait-elle été vaincue? Nous ne le saurons peut-être jamais.

L'infime seconde qui suivit, lui parut durer une éternité... Des paupières sombres qui se referment vers d'autres lendemains. Un grain de beauté, juste au coin à droite. Une lèvre inférieure qui tremble et se tord. Cette moue délicate qui apparaît, silencieuse. Enfin...leurs lèvres s’effleurèrent. Où était-elle à cet instant? Elle n'était plus de ce Monde... Elle flottait dans un vide immatériel. Elle nageait dans un océan sucré. Croquait un fruit qui ne lui était pas du... Humait un parfum sur lequel elle ne pouvait déposer le moindre nom. Chantonnait, une mélodie douce. La Musique qui ne vous quitte jamais, les notes liées puis libérées. Le son même de l'Amour. Cette chanson qui fait rougir les fillettes, et fait pleurer les amoureuses. La voix que l'on souhaiterait reconnaître, mais qui s'en va, en réalité...
Elle n'avait pas quitté les lèvres chaudes de Mathéo tandis qu'elle voyageait dans ce vide qui lui paraissait aussi envoûtant qu'inexistant.

Elle saisit le visage de son amant de ses doigts crochus. Leur baiser était-il sincère? Qu'importe...La sincérité ne lui était d'aucun réconfort. Elle ne pouvait ouïr, en cet instant, que les palpitations accélérées de Mathéo. Son souffle gagnait en vitesse et en force. Les veines d'Angélique, qui d'ordinaire ne contenaient pas plus de sang que celles d'un rongeur à l'agonie, faisaient couler durant ces quelques secondes, une quantité importante de liquide rouge... Et dans sa gorge chaude, une vie nouvelle coulait à flot. Une voix nouvelle, le plaisir qui jamais ne s'estompe, jamais ne s'éloigne... Et ces lèvres, encore, qui arrachent férocement la vie à un petit coeur déchu. Ce baiser passionné qu'elle ne pourrait jamais oublier...Qu'aurait-elle donné pour qu'il dure à jamais ce pur instant de bonheur? C'était l'illusion d'un désir partagé. Une bouchée de ce fruit auquel chacun souhaite voler une bouchée...Cette peau croquante et ce jus acide. Rugueux sur la langue, et frais au palais.

Les bonnes choses ne peuvent durer éternellement. C'est une question de logique...Le Monde est ainsi fait. Si ce n'était pas le cas, les pinçons jamais ne cesseraient de chanter. Le vieillard heureux et généreux jamais ne pourrait s'éteindre...L'amoureuse délaissée jamais ne devrait continuer de souffrir. Autant préférer la Mort à l'absence.
Mathéo laissa sa victime respirer. Il fit s'envoler le papillon de nuit... Relâchant sa prise et délaissant son objet de désir. Angélique n'avait pas changé d'expression... Égale à elle-même, fière et arrogante. Mais à mieux y regarder, l'on eut pu y déceler une faiblesse considérable. Un coin de la lèvre inférieure, toujours frémissant, toujours tremblant.
La Belle avait assassiné tant de princes charmants, tant d'amours amers. Elle s'était fait le serment de renoncer aux amants... Mais elle avait couru à sa perte, porté par des jambes et une force qu'elle ne se connaissait pas. Envenimée dans sa toile, dans ses filets de bellâtre, elle ne pourrait plus s'en défaire... Ses blessures n'avaient pas cicatrisées, ses démons la guettaient, elle était offerte, et prête à souffrir. Car la Vengeance se savoure, mais l'amertume se subit... Un feu brûla dans son estomac engourdi. Un baiser de plus, et ce serait le coup fatal... La rupture, le choc brutal, le tango déchu, en bref, sa Mort qu'elle sentait arriver. Cet homme...cet objet de désir, la conduirait à sa perte. Une pierre tombale qui lui apparaissait, la fanfare à sa suite, la marche funèbre. Son corps brûlé, ses membres profanés! La Peur prima sur l'Amour... Après les plaisirs, viennent les craintes. Tous les regard vers l'éphémères. Et puis...l'aimait-elle vraiment? Elle ne savait plus si son esprit machiavélique avait la force de ne pas succomber à cet ignoble malfrat. Elle savait pourquoi elle était partie. Pourquoi elle avait maudit et haït celui qu'elle avait tant aimé. Une vielle querelle avec elle-même,qui remontait à il y a fort longtemps. Quand il lui restait un semblant d'humanité... Mais elle n'était plus cette adolescente amoureuse, elle ressentait de la Haine et de l'amertume. Il était temps de s'affranchir de tout cela. Mais en aurait-elle le courage?

Angélique tourna le dos à son cher et tendre. Elle marcha, inerte dans les allées encombrées. Mais pourquoi s'en faire? Ses sentiments passionnés voleraient en l'air, comme de coutume. Mais ne pas plonger son regard dans le sien était déjà une épreuve qu'elle peinait à réussir. Elle s'approcha d'un sofa bleu. Le temps passe, devant nous l'impasse... Mais les souvenirs, ne s'envolent, que si on leur donne des ailes. Or, ceux d'Angie agonisaient au sol, sans espoir d'envol. Le sang coulant à flot sur le parquet, et les remords décapités, empoisonnés, étouffés. Elle s'allongea sur la couche bleutée.
Tout en fixant le lustre couvert de toiles semblables au voile d'une mariée, elle caressa le parquet, à sa portée, de ses doigts fins...

- Je ne sais plus bien, si je dois me plier à tes désirs. Car j'en fais partie.

Mais cette main, qu'elle avait quittée et qu'elle souhaitait tant serrer avec ardeur, elle la voyait du coi e l'oeil. Elle tremblait légèrement. Ou bien la vue de la belle blonde se troublait-elle instantanément à la seule vision d'une partie du corps de son doux amant... Son coeur ne cessait de virer, re-virer...danser, tournoyer. Il quittait la main du diable. Satan lui-même aurait craint ce coeur qui n'en était pas un... Mais à cet instant, il n'était plus rien. Le vide, le néant. Quand à Angélique, pour la première fois depuis fort longtemps...sentit sur sa joue froide, une larme salée.
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MessageSujet: Re: When we fear the lack...(PV Mathéo)   When we fear the lack...(PV Mathéo) Icon_minitimeDim 20 Jan - 14:17

Avait-elle compris mon geste? Avait-elle compris ce que mon corps semblait crier? Hurlement que je vautre en moi, que je cache, sachant parfaitement qu'il est un défaut, une chose inutile, et que le silence m'est plus beau. Rien ne devrait me troubler, je suis en dehors de tout cela, extérieur à des sentiments autres que neutre, au-dessus d'émotions immatérielles faisant souffrir les faibles gens. Je suis... en tout cas, je devrais. Je me cachais de la réalité, je suis un homme comme tant d'autres, rien ne me différencie, et je vis les mêmes souffrances, et mêmes passions. Mais qu'importe. Faisons table rase de cette vie lamentable et oublions le temps d'un baiser les songes, l'avenir, ce qui il y a autour, concentrons-nous sans difficulté sur cette chaleur, de cette envie de plus... toujours plus.. Créons nous le temps d'un baiser un monde qui n'est pas le notre. Ses mains attrapent froidement mon visage, pour nous rapprocher encore une plus. Je voulais oublier mes songes qu'elle m'avait causé, que toutes ces souffrances se balaye d'un coup de vent.

Mais à un moment donné, cette illusion que rien ne s'était passée, comme si nous avions été toujours l'un contre l'autre se brisa. Dans un grand fracas. Je la vis comme toujours imperturbable, ce visage toujours détaché, comme déconnecté de la réalité, qui devenait presque désespérant à force. Si j'avais essayé de reprendre mon calme et de garder la tête froide, cela n'avait guère marché. Je ne pouvais suffisamment me concentrer pour essayer de regarder autour de moi, par la fenêtre. Non, je ne pouvait que la regarder dans les yeux et attendre une moindre réaction de sa part. Et elle me la donna. Sans un mot, elle partit de la pièce. Je la suivis du regard, et me décidai de la suivre. Dans les couloirs, je ne fis guère attention à ce qu'il se trouvait autour de moi, je n'y arrivais toujours pas. Traversant une porte pour rejoindre une pièce, elle alla s'allonger sur un grand sofa bleu pendant que j'étais resté au coin de la porte, n'étant donc pas totalement dans la pièce. Elle laissa retomber un bras, et le sol fut caressé par celui-ci.

- Je ne sais plus bien, si je dois me plier à tes désirs. Car j'en fais partie.

J'aurais ce que je voudrai, ne t'inquiètes pas...

Je m'approchais d'un pas lent sans pour autant que ce soit théâtral, je n'était pas de ceux qui espérait que leur vie soit un film. Je me baissais pour être à sa hauteur, et ce fut là que je vis cette larme. Je m'approchais délicatement pour aller embrasser là sur sa joue cette larme qui semblait accrocher pour ainsi la faire disparaitre. La vision de cette simple goutte m'avait dérangé, je ne savais même pas que la statue de pierre blonde savait pleurer. Elle s'humanisait peu à peu dans mon esprit et un début de dégoût se fit. Je ne voulais plus de cela. Alors que mes émotions avaient envahi ma conscience, mon sang-froid d'antan me revint. Devais-je partir maintenant, la laissant seule à ses cauchemars? Sans remords, ayant eu ce que je voulais d'elle... Tout comme elle m'avait osé faire, impitoyablement, sans explication, aucunes. Pourtant je savais. Je savais que nous n'avons aucun compte à régler, que nous faisons que profiter. Bien sûr que la vie est un jeu où tous les coups sont permis, bien sûr.. Mais quand je m'étais rendu compte de son absence, qu'elle était partie et qu'elle ne reviendrait plus, je l'avais perçue comme une trahison pure et dure. Alors que je croyais avoir endossé mon rôle habituel, et elle étant une jeune femme qui se voulait mystérieuse, la comédie fut secoué par un coup de théâtre, son départ. Dire que cela s'est passé il y a bien des années et que je n'en avais que des souvenirs flous.. Tout ce que je me rappelais, c'était mon sentiment de haine et de rage, et les autres corps que j'avais enlacé pour faire passer cela. C'est tout. Oui, j'avais juste d'elle un mauvais souvenir de dépit. C'est tout. Au finale, elle n'était qu'un objet à ma portée, chose méprisante. C'est tout.

Combien de temps avant que je me rende compte que mon propre mirage...

-Mes désirs sont les tiens.

Je me relevais silencieusement et m'assis sur le grand sofa, . On pouvait avoir cette impression d'un le prince charmant allant embrasser sa princesse pour la réveiller d'un sommeil des plus profonds. Je n'ai malheureusement jamais cru à ces trop belles histoires, de plus, je n'étais pas plus un prince qu'elle une princesse. "Ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants" sera pour une autre fois. Je me penchais vers elle pour l'embrasser encore et encore. Au final, nous étions comme des aimants, nous nous attirons à un moment ou à un autre. L'inverse pouvait être vrai, l'un des aimants se retournant, les deux s'opposent inévitablement. J'oubliais de nouveau ce qui m'entourais et le désir de vouloir toujours plus resurgit.

J'enfouis ma tête dans son cou. Son odeur ne fut que brutal, et ses cheveux m'enveloppaient. Depuis combien de temps je rêvais de pareille sensation? Pourquoi ils ne s'étaient jamais reproduit avec d'autres? Mes mains caressèrent tout d'abord son visage tout en délicatesse, puis allèrent jusqu'à son buste. Ce n'était le toucher de son vêtement qui m'importer mais c'était son corps que je voulais sentir, que je devais posséder. Je voulais la marquer de mon emprise. Si mes baisers furent doux, et que l'on pouvait le prendre pour quelqu'un d'attentionné, je démontrais l'inverse. Mes gestes devinrent plus brutal, comme si au fond, j'avais peur qu'encore une fois, elle m'échappe. Et était-ce cela?

Je te tiens, tu ne peux partir et tu ne partiras pas.

Si je l'enlaçai, ce n'était pas parce que je la voulais dans mes bras, si je l'embrassais, ce n'était pas parce que je voulais sa peau contre la mienne, si je fais tout cela, ce n'est pas par amour. Non c'est encore pire.
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Angélique M. Lowood
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MessageSujet: Re: When we fear the lack...(PV Mathéo)   When we fear the lack...(PV Mathéo) Icon_minitimeMar 22 Jan - 19:58

[èé...Ben tu vois, on a rien fait de trash.]


Elle ne percevait plus rien. Plus aucune sensation ne gagnait son corps blafard, si ce n'est celle si déroutante, du canapé qui se frotte contre son mollet engourdi. Mathéo s'assit à ses côtés...Ne la quittant plus des yeux, comme conscient que son seul regard la brûlait de l’intérieur et qu'il pouvait la pousser au geste fatal...Une mèche foncée cachait la majeure partie de son front, et ce n'est qu'à travers de ce fouillis capillaire, qu'Angie aperçut les yeux luisants de son cher et tendre. Elle le vit, sans respirer, sans penser, sans ouïr le moindre bruit... se pencher sur elle, et l'embrasser. L'embrasser, encore et toujours, enduire sa peau pâle de ses lèvres humides. Laisser son odeur sur les membres meurtriers de cette femme ingrate, mais à laquelle il ne pouvait certainement pas résister.

-Mes désirs sont les tiens.

Que dire?

Angélique sentit par la suite, le visage fin de Mathéo s'enfouir dans son cou...Un frisson la parcourut. Un amalgame curieux entre le désir et la crainte. Sa respiration se faisait vaste et limpide, mais elle n'était plus elle-même. La sorcière, la lionne enragée qu'elle était, s'était évanouie durant ces quelques instants privilégiés. Une musique résonna dans son crâne. Un tango violent... Elle ne mesura pas ses gestes et ne put empêcher le fil de ses pensées d'aller se perdre dans les profondeurs de l'âme. Vous connaissez la suite. Les deux corps étendus...le tonnerre qui gronde. Un sourire qui apparaît aux lèvres de la jeune femme, comme une vierge, comme une enfant que l'on rend femme. Sans mesure, sans gène... Les lettres, le nom et l'orthographe exact du désir. La plaisir à l'état pur. Et peut-être l'une des rares fois de sa médiocre existence, durant laquelle Angélique, semblait Aimer. Les poils hérissés, le souffle coupé. Une morsure sur la lèvre inférieure... Angie n'éprouvait plus rien. Elle n'aurait su décrire son état, tant il était inhumain. Elle humait avec ivresse la chevelure de Mathéo... Alors que leurs mains se touchaient, s'aggripaient, se cherchaient puis s'unissaient, leurs paupières restaient éternellement fermées...

J'aimerais ouvrir une parenthèse très courte. J'avoue peiner à relater ces faits... Peut-être car ils me semblent flous, et que jamais je ne pourrais vous décrire avec une exactitude frôlant la perfection, les moindres parcelles de ces instants. Mais ces instants...je ne souhaite pas vous les faire partager plus que cela. J'aimerais offrir aux amants, quelques minutes de répit, de pur Désir, et peut-être une chance de commettre un acte bienveillant une fois dans leur vie. Je laisserais donc ceci entre des mains expertes...Votre imagination florissante. Mais...à présent que j'imagine la scène, et que je saisi au vol l'essence même du personnage d'Angélique, je me rends compte qu'il subsiste une tristesse sans pareille. Quel plaisir, quelle satisfaction, une femme pourrait-elle tirer d'un tel roman d'amour? Un abandon qui se rapproche... J'avoue sans le moindre mensonge, que je la plaint atrocement. Car ce n'est pas une main tremblante qui se balada dans sa chevelure cette après-midi là. Angélique n'a jamais ressenti le regard chaud d'un homme timide...Elle n'a pas rougit. Elle n'a pas pleuré la perte d'un amant. Elle n'a fait que subir, alors que son esprit était encore celui d'une adolescente fragile, le manque de courage d'un prince charmant. J'imagine parfaitement...la beauté de ses yeux bleus. Ce bleu indescriptible, irréel et Inimaginable. L'on a tant dit sur cette femme ingrate...L'on a tant dit sur cette pourriture qu'est Angélique M. Lowood. Car son coeur est inexistant, et sa piété inerte. Son esprit est de couleur ébène, et son âme pourrira dans les limbes de l'oubli et de la désolation. Et à quoi bon lui jeter des pierres? Elle souffre déjà le martyr...depuis toujours, et à jamais.

Une heure passa. Une heure courte, soit...Mais une heure de 60 minutes, une heure durant laquelle le soleil flotta dans le ciel, une heure durant laquelle un bourdon patienta sagement devant la vitre...impatient de retrouver les joies du dehors. Angélique, toujours allongée sur le vieux sofa délabré, aux côtés de Mathéo, brièvement assoupi, fixait d'un regard vide la pièce sombre. Le sentiment désagréable d'avoir commis une regrettable la hantait depuis de longues minutes. Ses pommettes rougies, et ses cils toujours humides -signes qu'elle avait déversé des larmes tandis que son bellâtre se jetait à toute allure dans les bras de Morphée- elle n'y prêtait pas la moindre attention... Ses lèvres démaquillées demeuraient inertes, et son regard se perdait dans un vide qu'elle n'aurait su définir que par le mot: Pourquoi?... Pourquoi avoir succombé à cet homme qu'elle croyait ne pas aimer? Pourquoi n'avoir toujours pas compris, quels sentiments elle éprouvait pour lui? Pourquoi une envie meurtrière lui avait pris durant l'heure précédente?
Tant de questions irrésolues, et qui le resteraient...

Angie se leva, et baissa le regard vers le tapis recouvert de produits de beautés vides, ou de vieilleries brisées. Le pas lourd, elle marcha... Marcha dans la pièce. Portée par la souffle chaud de son aimé, qu'elle ne sentait plus contre sa joue, mais qu'elle pouvait ouïr depuis l'autre côté de la pièce. Et elle marchait, encore et toujours... Ses pieds nus massés par le tissus rebondi qui recouvrait le par-terre. Elle pencha son crâne tandis qu'elle marchait. Ses mains ballantes tremblaient de toute part, et ses griffes acérées se contractaient au moindre bruissement venu du sofa. Qu'avait-elle fait?
A présent elle regrettait son acte imprudent. Elle se rapprocha de la fenêtre fermée. Sur le bord de celle-ci...gisait le mégot saupoudré de rouge à lèvre. Elle s'en saisit et le porta à ses lèvres... Qu'avait-elle fait? Au dehors le pluie tambourinait telle un monstre assoiffé contre les murs. Qu'avait-elle fait? Elle n'osa se retourner vers le sofa... A présent tout était limpide. Elle ne devait pas, il ne fallait pas! Ce sentiment la mènerait à sa perte... Jamais il ne leur fallait se revoir. Aucune larme ne coula sur sa joue, mais une boule humide et empli de remords assidus, coula dans sa gorge sèche. Si l'Amour avait fait renaître son coeur, ce serait bien la solitude, qui lui rendrait son âme de vengeresse. Cela serait mieux ainsi...

Angie laissa couler une larme. Une seule et unique arme salée...Elle serait tout ce qu'il arriverait à lui arracher, lui le bel homme. Lui l'amant, lui son second grand amour. Elle revêtit en vitesse une robe noir, cintrée à la taille, pailletée et suffisamment tape à l'oeil, puis une paire de talons aiguilles. La lionne se rapprocha par la suite du grand miroir qui bordait le boudoir...Elle jeta un regard en coin à Mathéo, toujours assoupi. Du moins, en apparence. Elle se saisit du rouge à lèvre posé sur la cheminée, et l'étala délicatement sur ses lèvres... Vous savez? Cette sensation du tube lisse sur nos lèvres. Cette parure que l'on s'autorise, et que l'on se voit regretter, en fin de journée. Elle resta un instant à fixer son reflet. Un assez long moment. Un très long instant. Pas mal de temps. Insensible au courant d'air, froide et presque invisible... Le regard dur. Peut-être n'était-ce qu'une façade?

Enfin, elle se rapprocha du bel endormi, et déposa sur sa joue blanche, un baiser coloré. Une splendide trace de rouge à lèvre vint embellir le visage endormi de Mathéo... Peut-être n'étais-ce que par satisfaction personnelle. Par vengeance, ou autre. Mais, personnellement, je crois qu'Angie laissait à travers ce baiser, un au revoir plutôt direct, et enterrait ainsi la hache de guerre. Elle aurait pu clamer un splendide: "Je t'aime..." Ou lui enfoncer un poignard dans la poitrine, que s'en aurait été de même. Et si, elle avait défailli, elle serait depuis bien longtemps dans les griffes de ce mâle. Il l'aurait dévorée l'animal... Mais, l'existence est ainsi faite. Et Angie sourit au corps étendu de son aimé, avant de descendre l'escalier et pousser la porte de sa demeure pour aller, là où ses pas la porteraient.



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MessageSujet: Re: When we fear the lack...(PV Mathéo)   When we fear the lack...(PV Mathéo) Icon_minitimeLun 28 Jan - 17:46

[On dit que les petits Rps sont les plus mignons... Sii, c'est vrai. *O*]




Mes yeux s'entrouvrirent, gênés par une lumière arrivant dans mon visage. Encore dans une certaine torpeur, je ne pus distinguer ce qui se trouvait autour de moi. Je ne vis qu'au loin une silhouette s'éloignant de la pièce, sans un bruit, ne voulant certainement pas que je quitte mon assoupissement. Étant seul sur le sofa, j'en profitais pour occuper toute la place et avoir une meilleure position en étant sur le dos sur le sofa. Je n'avais pas pensé aux conséquences de mes actes, et je n'avais été qu'obnubilé par elle, elle et encore elle. Est-ce que je regrette? Est-ce qu'elle me fera regretté? Je verrais... J'improviserais.. Et comme toujours, j'essayerais de faire subir que de me soumettre... Si facile à dire..  Je n'eus guère longtemps à méditer pour me dire que ce que j'avais fais avait été désespéré tout comme sa réponse. Je n'avais donc pas à me focaliser dessus, je devais l'oublier, de nouveau. Je ne pouvais me fier à elle, comme à personne d'autre. Mais surtout pas à elle. Mon amante avait beau correspondre à mes goûts, elle ne restait qu'une pauvre humaine capable de tout dans ce bas monde, ce qu'elle n'hésite pas à faire, et ce pourquoi je l'admirais. Mais je ne pouvais me baser juste sur cette nuit. Vraiment, je devais l'oublier. Repenser les blessures qui ce sont ouvertes durant le soir pour que le lendemain, pour qu'il ne reste plus une seule cicatrice. Si facile à dire...

J'entendis des bruits de talons s'approchant. Fidèle à elle-même, la blonde s'était parée d'un costume ostentatoire aux yeux de tous, alors que moi, je ne portais que mes fidèles habits sombres. Et malgré nos différences, nous nous distinguions tout deux en public. Continuant mon manège, je fis semblant d'être endormi, le visage adoucit et sans aucuns muscles contractés. Elle ne disait mais j'entendis comme je le sentis son souffle chaud sur mon visage. Elle déposa finalement un baiser sur ma joue. Comme je sentais que ses lèvres restèrent un peu collé sur ma joue, j'en déduis qu'elle avait du se mettre du rouge à lèvre et qu'elle voulait m'en faire profiter. Puis, elle partis comme elle vint. Je ne la retenais pas. J'aurais pu prendre son bras, profiter pour un dernier baiser, j'aurais pu la susurrer des mots, j'aurais pu .. Oui, j'aurais pu.. Mais pouvoir n'est pas vouloir, et je ne fis rien. Donc elle partis.

Notre relation était basée sur celui, un vas et vient permanent. Nous étions libres. Et pourtant.. Pourquoi n'arrivais-je pas à profiter pleinement de la situation? J'étais tel un oiseau qui aurait la possibilité de quitter de sa cage, mais qui préférerait rester à l'intérieur, et voyant partir avec haine son congénère qui, sans un au revoir, part en un battement d'ailes. Et alors que vous êtes maintenant seul dans cette cage, vous ne pouvez la quitter. Non, vous préférez tout simplement que le souvenir du passé vous hante encore et encore. Si j'ai été tenté par le diable cette nuit, il fallait que j'arrive à tout prix de m'extirper de cette cage, et de fermer définitivement les portes. Oui, je le devais..

Je me levais quand j'entendis la porte d'entrée grincer et des bruits de talons qui devenaient de plus en plus lointain. Alors, je me levais pour me positionner face à miroir où je pouvais vérifier ma supposition. Une trace de baiser rouge au milieu de ma joue était là. D'un geste non réfléchi, ma main allait toucher mon visage, et ne fis qu'étaler cette marque vermillon. Je regardai mes doigts alors tachés me demandant si je devais prendre cela pour un simple au revoir, ou telle une signature qu'elle ferait à chacun de ses victimes d'une nuit. Mais cette dernière supposition devait être fausse, j'étais autant victime qu'elle l'était, tout comme nous étions tout les deux coupables. Je soupirai, me résignant à devoir faire disparaître ce maquillage quand je serais arrivé à la mairie.

Je me rhabillai, et me décida à partir la demeure. Je laissais la porte entrouverte, telle qu'elle était depuis le début. Une caméra pivotait sur elle-même, zoomant sur ma propre personne. Je la regardai dans les yeux, sachant pertinemment que ceux derrière l'écran me verrait. Ils n'auront pas à se questionner, la marque vermillon sur ma joue voulait tout signifier. Aurais-je des problèmes? Est-ce qu'un serviteur peut apparaître dans le Mag? Sinon, ce serait dommage pour eux, n'est-ce pas? J'avais beau être un serviteur, je ne pouvais guère supporter ce genre de stupidité. Mais bon.. C'était certainement un moyen comme un autre de montrer la supériorité de Mr. Le Maire, éminent personnage, et que les villageois séquestrés n'était que des pions que l'on s'amuse à contempler derrière un écran. Sentant un vent frais parcourant mon corps, je me rappelais que j'avais oublié mon manteau chez elle.. Tant pis, il faudra bien alors que j'aille le récupérer, non? Le rendez-vous est pris, je reviendrai. L'oiseau partira de la cage mais ne cessera de s'amuser. Un rictus se dessina sur mes lèvres, tandis que je rejoignais un autre monde, un plus sensé.







FIN


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