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:: Enclosed Village ::

Voyons, ce n'est pas si terrible
 
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 Un jour peut être , tu comprendras que moi , tout ce que j'voulais , c'était toi ♥ . [PV Kathleen.]

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Elena White
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Elena White


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MessageSujet: Un jour peut être , tu comprendras que moi , tout ce que j'voulais , c'était toi ♥ . [PV Kathleen.]   Un jour peut être , tu comprendras que moi , tout ce que j'voulais , c'était toi ♥ . [PV Kathleen.] Icon_minitimeLun 16 Juil - 12:49

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Un jour peut être , tu comprendras que moi , tout ce que j'voulais , c'était toi ♥ .
Kathleen & Elena. ♥
Je marchais, comme tout le temps, après tout c'était une des seules choses qu'on pouvait faire ici; marcher, dormir, se taire, obéir. Tout le temps, mais en tout cas l'avenue du silence n'était pas silencieuse ce jour là; devant toutes les maisons, des gens chuchotaient, comme pour manigancer un plan de révolte. Mais bien sûr ils se terraient dans l'ombre de leur façade pour que les caméras ne les voient pas. Heureusement pour eux, aucuns serviteurs ne rôdaient dans le coin.

Il était midi, le soleil était à son zénith à moitié caché par un nuage et un léger vent flottait dans mes cheveux blonds. La vie était normale, enfin si vous appelez normale d'être séquestrés par un maire fou qui surveille tous vos gestes, mais à part ses ambitions de fou pour le village; notre maire était bon pour le village et ses habitants. Il nous donnait un toit où dormir, plus de nourriture qu'il n'en faut, des distractions, des fêtes, ... Un village où habiter comme n'importe qui, sauf qu'on ne pourrait jamais en sortir...

Ça n'était pas si horrible; à mon sens car nous sommes protégés, du moment qu'aucun d'entre nous ne faisait signe d'opposition. Sinon, c'était case prison, jusqu'à que monsieur notre Maire en décide autrement.
Depuis que j'habitais à Enclosed; il y avait eu un mort, qui avait essayé de s'enfuir; il était mort dans d'atroces souffrances en prison. C'est pour cela que je préférais me taire et avancer droit sans me faire repérer.
C'était moins risqué et beaucoup plus agréable que de moisir en prison; surtout que je crois que la famille a été battue pour expier les fautes du mari. Triste vie, mais après tout, du moment que j'étais vivante et belle, tout allait bien.

C'était beau d'être jeune, de vivre, de respirer et de sentir son cœur battre dans sa poitrine. J'étais heureuse d'être belle, la plupart des habitants en me voyant se retournait. Mais moi je ne me retournais sur personne. Haha.

A peine eus-je pensé ces mots qu'une ravissante jeune fille illumina toute la rue. Et quand elle passa devant moi c'est à peine si elle remarqua que j'existais. Vexée, je l'a suivis du regard, je me sentais toute chose, j'avais des papillons dans le cœur et j'avais l'impression qu'elle était un ange tout droit sortie d'un rêve. Pour être sûre que ce n'était pas une hallucination, je fermais trois fois de suite mes yeux bleus. Elle était toujours là. A s'en aller, mes yeux descendirent malencontreusement, du moins essayais-je de m'en persuader, sur son cul. Très beau cul d'ailleurs. [Hahahahaha!!!! xD Inspiration quand tu me prends x)]

Elle commençait à partir, je savais que si je la laissais partir, je le regretterais à jamais. C'est pourquoi je criais comme une folle en pleine rue du silence, je suis très intelligente moi, hein?

« Héééé toi là! »

Elle se retourna aussitôt, comme toute la rue, et une caméra pivota doucement vers moi. Honte à moi, honte à moi, honte à moi.
Mais je me sentais comme si peu importe la honte, la mort et la tristesse, je ne voulais pas la perdre.

« Excuse-moi pour avoir gueulé en pleine rue mais, t'es vachement belle, enfin je veux dire... »

Non ce n'est pas une faute de frappe, j'ai réellement dit ça. Vous n'y croyez pas hein? Bah honnêtement moi non plus, je n'ai jamais été timide de toute ma vie, et voilà qu'une fille bouscule tout. J'ai envie de la détester mais je l'aime. Heu, enfin, qu'est-ce que je dis là? Moi amoureuse? D'une fille qui plus est? Jamais.
J'ai juste envie de la connaître, c'est tout. Enfin je pense... Non je suis sûre c'est juste qu'elle a l'air sympa. Mais alors, pourquoi ais-je dis qu'elle était belle. Je l'avoue, elle était belle, simplement belle, rien qu'à la regarder j'avais envie de la prendre dans mes bras et de m'enfuir avec elle pour la protéger de ce maudit village. Village où je me sentais parfaitement à mon aise quelques lignes plus haut. Je m'enfonçais dans plusieurs paradoxe, malgré moi...

Maintenant qu'elle était plus près de moi, je pouvais l'observer à mon aise. Elle était assez petite comparé à mon mètre soixante-quinze. En fait elle me ressemblait beaucoup, elle était blonde aussi, les yeux bleus mais pas du même bleu, il y avait quelque chose de différent dans ceux de la jeune fille. Elle avait l'air d'avoir plus de vingt ans et était vraiment de plus en plus belle à force que je la contemplais. Elle m'attirait malgré moi. J'essayais de détacher mes yeux d'elle, mais elle m'attirait comme un aimant vers elle. Je ne sus pas expliquer ce qu'il était en train de se passer dans cette rue. Tous les regards étaient sur nous et des serviteurs étaient venus alertés par les cris; si ça se trouve le Maire en personne était en train de nous voir là, sans mots ni bruits dans cette rue, en ce début d'après-midi le calme était revenu à l'avenue du silence. C'est à peine si personne n'osait respirer. En tout cas moi j'avais le souffle coupé par cet ange qui m'était apparu.

Ah, mais je ne m'étais toujours pas présentée. Il serait temps de le faire ! En attendant elle devait attendre en me regardant de travers. Je ne sais pas vu que je regardais mes pieds. MES PIEDS quoi. Faut le faire, il me semble que de toute ma vie ça ne m'était jamais arrivée.

« Je m'appelle Elena et toi ? »

Pffiout, on était plus en primaire là. C'est quoi ce dialogue à la con ? Mais à présent c'était dit, les dés étaient jetés comme aurait dit ma mère. En plus je cite ma génitrice à présent ! Cette fille me faisaient vraiment tourner la tête. Mais franchement comment lui résister ? Si vous voyez cette belle gueule en ce moment ? Vous tomberiez amoureux, je ne le suis pas bien sûr. Haha, quelle bonne blague me sortez-vous là ? Moi homosexuelle, surement pas ! Je suis Elena Katherine White et jamais vous ne me changerez, pas même l'amour d'une fille. D'ailleurs pourquoi parlais-je de l'amour d'une fille, cette fille et moi, nous ne serons jamais que des amies.
J'avais décidé de ne plus lui parler, je lui avais dis suffisamment de conneries pour aujourd'hui. Faudrait peut-être s'arrêter un jour !

Mais j'avais tellement envie de lui dire quelque chose d'intelligent pour me rattraper, mais j'étais tellement absorbée par sa beauté, c'est comme dans les soirées quand on est un peu ''éméchée''; on ne dit que la vérité, bah devant elle c'était comme ça, je ne réfléchissais pas avant de parler, j'étais trop émerveillée devant sa beauté, ses gestes, à peine elle faisait un pas de plus vers moi, mon cœur battait comme si j'étais en train de mourir et que j'essayais de battre mes dernières forces, ce qui finirait par me tuer. Je savais que si je restais trop avec elle, j'allais en mourir. Mais je ne me voyais pas la quitter, si je l’abandonnais ce serait pire, je mourrais, je serais en manque.

Your love is my drug. Les paroles de cette chanson me revenait en tête sans que je n'ai rien demander.
Je savais pas ce qu'il se passait, je sais pas si j'étais juste éblouie par sa beauté et que ça me perturbais un peu. J'avais envie d'être gentille, j'avais envie de la prendre contre mon cœur et de l'embrasser. Je faisais un rêve éveillée à ce sujet à ce moment.

Je fis un geste pour me chasser cette idée de la tête avant de tomber amoureuse. Imaginez, je tombais amoureuse avant de connaître ne serais-je que son nom. Ça me rendait folle, soudain je me rendis compte que j'avais la bouche ouverte depuis tout à l'heure, pas de bave qui dépasse ? Ouf.
Je devais avoir l'air d'une perverse qui est bouleversée par ses hormones à dix-neuf ans. C'est grave. Le pire c'est que je crois que c'est le cas.

Non, je l'aimais pour son âme. Je crois au grand amour, pour moi ça me fait penser à la phrase ; qu'est-ce qu'un ami ? - c'est deux âmes dans un corps séparé. Bah je pense ça pour l'âme sœur, parce que ÂME sœur.
Faut que je me calme.

Respire, respire, respire. Tout va bien Elena, tout va bien. Tu es amoureuse et alors ? Ça va passer et demain tu y repenseras en riant.

« T'as quel âge ? Moi j'ai dix-neuf ans. »

Oulààà, c'est mauvais signe, c'était venu tout seul, sans que je m'y prépare. De pire en pire.
A présent je ne poserais plus de questions, je n'avais qu'à attendre qu'elle réponde. Espérons qu'elle se donne la peine de me répondre. Je me sentais vraiment laide à côté d'elle, elle brillait et moi je... Je ne suis rien. Je ne pensais pas que je rencontrerais quelqu'un de plus beau/belle que moi. Tout le monde me le disait ; j'étais parfaite. Mais pourquoi je ne suis pas restée chez moi, je ne serais pas aussi bouleversée...
Qui était-elle ? Comment s'appelait-elle ? Et étais-je amoureuse d'elle ?

C'est ridicule à dire mais je crois bien que c'était le cas. Ça faisait vieux remake de série d'amouuuur et de coup de foudre à la con. Je levais mes yeux vers elle, elle ouvrait sa bouche pour parler ; sexy.
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Dernière édition par Elena K. White le Sam 16 Mar - 20:34, édité 5 fois
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Kathleen Alyn
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MessageSujet: Re: Un jour peut être , tu comprendras que moi , tout ce que j'voulais , c'était toi ♥ . [PV Kathleen.]   Un jour peut être , tu comprendras que moi , tout ce que j'voulais , c'était toi ♥ . [PV Kathleen.] Icon_minitimeMer 18 Juil - 11:44

    [AIIGHT la longueur du titre. x)
    PS : Horreur malheur moi aussi, panne totale d'inspiration pour la fin du texte. =3]


Un jour peut-être
tu comprendras que moi,
tout ce que j'voulais,
c'était toi.
Partie.1 - 1700 mots

Wicked game


    Une cigarette déjà bien entamée se consumant dans sa main, frissonnant dans un vent qui venait à peine de se lever, Kathleen marchait d'un pas vif le long de l'Avenue du Silence. D'un seul coup, la température avait chuté, et dès lors elle n'avait plus qu'une idée en tête, rentrer chez elle, enfiler un gros pull en laine, animer sa cheminée d'un grand feu de bois, manger une bonne soupe chaude puis prendre le temps de se reposer. Elle avait l'impression d'avoir couru toute la journée. Effectivement la vérité s'en approchait, elle avait passé une dizaine d'entretiens dans l'espoir de se trouver un travail / mais il semblait que les réponses aux questions posées et le CV si maigre n'ai pas satisfait la plupart des interlocuteurs. Un peu déçue, Kathleen prit le parti de regarder vers l'avant : pour l'instant elle n'était pas en grand manque, il lui restait quelques mois encore pour trouver LE boulot de ses rêves... et la boîte qui l'accepterait, surtout.

    Si elle avait eu le choix, Kathleen serait artiste, sans hésiter. Elle passerait sa vie à voyager, faisant des centaines d'expositions où elle rencontrerait d'autres peintres, qui lui donneraient leurs avis sur la qualité du travail et surtout, des conseils, si précieux pour la jeune fille. Entre temps elle se poserait dans des restaurants ou des bars et, sa guitare à la main, un piano à côté d'elle, elle chanterait ses compositions, ou ses interprétations de chansons peu connues. De temps en temps, sortirait un livre qu'elle aurait écrit avec soin et amour, des livres que les gens s'arracheraient. Ce seraient des romans, mais aussi des brèves de théâtre, qu'elle jouerait seule ou avec une troupe. Ainsi elle pourrait vivre de sa passion pour les arts, toutes les sortes d'arts, apporter de l'amour à son public et ses nombreux collègues, et rattraper le temps perdu.

    Le mégot de cigarette tomba à terre et distraitement, Kathleen l'écrasa du bout de sa bottine bordeaux. "Rattraper le temps perdu", oui, c'était surtout à cela qu'elle aspirait. Cela faisait dix-huit années qu'elle attendait de connaître ce sentiment que l'on appelait amour, et dont on lui avait si souvent vanté les mérites. Elle n'avait pas reçu d'amour. Ni de ses parents, décédés trop tôt, ni de sa mère adoptive, qui ne voyait rien en elle, ni même de ses différents petits copains, elle en était sûre / après tout, elle ne les avait jamais vraiment aimé, elle non plus, alors c'était tout à fait normal. On ne reçoit que ce que l'on donne. Une larme amère s'échappa de l'oeil de Kathleen, aussitôt écrasée par un revers de main rageur.

    Pourquoi pleurer ? Elle était jeune et se savait attirante, sinon belle. Un jour elle trouverait quelqu'un à aimer, quelqu'un qui lui donnerait de l'amour en retour. Quelqu'un qui l'aimerait pour ce qu'elle est et ce qu'elle sera. Et elle sera une artiste. Une artiste aimante. Le sourire revint aux lèvres de la jeune fille, qui comme pour se calmer les nerfs, replaça son chapeau melon brun, qui tombait. Elle ramena ses longs cheveux déliés sur son épaule droite, elle-même couverte d'une veste à carreaux marrons et bordeaux portée sur un débardeur rouge foncé. En dessous, un simple pantalon brun, rentré dans ses bottines. Estimant son image assez soignée, Kathleen continua son bonhomme de chemin, dansant presque le long de l'avenue.

    - Hé, toi là !

    Kathleen sursauta, fit volte-face instantanément. Etait-ce à elle qu'on parlait ? Difficile à dire, tous les passants avaient eu la même idée qu'elle et s'étaient retournés, cherchant du regard le locuteur de cet appel. Ne trouvant pas de personnes connues dans les alentours, la jeune fille songea qu'elle s'était trompée, et s'apprêta à repartir sans demander son reste. Elle ne savait pas qui était le destinataire mais il était dans une sale passe : déjà toutes les caméras de la rue s'étaient dirigées vers le milieu de la place, bougeant frénétiquement, enregistrant le moindre mouvement. Kathleen fit quelques pas, se retrouva coincée dans une foule moite et dense, râla quelque peu et se prit à attendre que les badauds s'éloignent de son chemin pour qu'elle puisse rentrer. Puis sans qu'elle ne comprenne vraiment pourquoi, la foule se dissipa, formant un large cercle autour d'elle. Regardant de gauche à droit, les yeux démesurément ouverts, la bouche entrouverte, la belle se demandait ce qui se passait. Son regard rencontra celui d'une autre femme, qui la regardait bras ballants. Une femme totalement inconnue et prise elle aussi dans ce cercle, comme si les deux femmes étaient des comédiennes au centre d'un grand spectacle.

    - Excuse-moi pour avoir gueulé en pleine rue mais, t'es vachement belle, enfin je veux dire...

    C'était l'autre femme qui avait parlé. Jetant encore un regard à la ronde, cherchant le destinataire, Kathleen se rendit compte tout naturellement que ce destinataire qu'elle cherchait depuis un moment, c'était elle. Ses dents mordirent violemment sa lèvre inférieure et une légère rougeur envahit ses joues. On lui parlait. Quelqu'un d'inconnu lui parlait. Et la conversation se faisait en public, les caméras rivées sur les deux femmes, et pas que les caméras d'ailleurs, tous les regards étaient braqués sur elles, toutes les oreilles attendaient sa réponse.

    Kathleen pensa à l'image qu'ils voyaient, tous ces gens attroupés autour de ce qui semblait être une conversation amicale mais qui en réalité, passait plus de la rencontre catastrophe que de simples politesses échangées. Eux, ils voyaient deux femmes. L'une observant avec un intérêt soudain ses pieds, qui n'avaient pourtant rien d'extraordinaire, bouche grande ouverte, bras ballants, un peu gênée par les paroles lancées quelques minutes plus tôt. L'autre, se balançant nerveusement d'un pied sur l'autre, ne sachant que répondre à cette personne totalement inconnue, perdue dans un cercle dont elle était le centre. Kathleen replaça rapidement son chapeau melon, sur le point de tomber, histoire de se donner une meilleure convenance. Effectivement cette scène valait le coup d'oeil... Et zut ! La journée commençait bien.

    - Je m'appelle Elena et toi ?

    Bien bien bien. La conversation prenait une tournure plus intelligente. Un peu troublée par cette situation hors du commun (n'est-ce pas), Kathleen avança vers Elena -puisque tel était son nom. Et elle se prit à l'observer.

    Elena semblait à peine plus âgée qu'elle, et déjà avait cette prestance dont elle manquait si cruellement. Il y avait quelque chose dans son regard, quelque chose de franc, dégageant une impression de solidité et d'assurance, accentuée encore par la taille (elle était beaucoup plus grande que Kathleen, en tout cas...). Cela semblait être quelqu'un de sûre d'elle et de ses charmes -car charme, elle possédait, et plutôt deux fois qu'une ! Son visage aux traits étrangement réguliers, encadrés par une masse blonde ne faisant qu'accentuer la pâleur du visage et le bleu profond des yeux / un bleu dur et froid, secoué en ce moment-même par une émotion intense qui semblait adoucir ce côté distant. En fait Elena était belle, très belle même, et était assez proche du genre de filles avec qui Kathleen aurait aimé sortir. Aurait aimé seulement, car c'était dur pour la jeune fille d'assumer pleinement sa bisexualité, si bien qu'elle n'avait jamais déclamer son amour pour les femmes au dessus des toits...

    - T'as quel âge ? Moi j'ai dix-neuf ans.

    Dix-neuf ans, donc bien une année de plus que Kathleen. De mieux en mieux ! songea cette dernière, un peu inquiète cependant de la tournure des évènements. Oui, c'était cool, Elena, dix-neuf ans, trouvait Kathleen très belle, mais en attendant, s'il fallait faire ami-ami devant une centaine de personne, parler d'elle-même surtout... Bof. L'idée ne la tentait pas trop.

    Devant le regard insistant et le visage fermé d'Elena, elle prit quand même le parti de répondre.

    - Moi c'est Kathleen, j'ai dix-huit ans.

    Un franc sourire éclaira son visage. Ca n'était pas si compliqué ! Déjà quelques badauds avaient repris la route, décidant que la conversation ne valait plus la peine d'être écoutée. Kathleen attendit que la foule se dissipe, puis avec un simple regard d'excuse vers Elena, elle se retourna et commença à s'éloigner. Elle avait à peine fait quelques pas qu'elle s'arrêta, puis le plus discrètement possible regarda son bras. Une main l'avait pris, obligeant Kathleen à stopper net sa marche, visiblement Elena n'avait pas envie qu'elle s'en aille comme ça. La belle attendit encore quelques instants, plantée au milieu de l'avenue, jusqu'à ce que la foule se dissipe presque entièrement, puis refit face à son interlocutrice, penaude.

    Elena na regardait, de ce regard qui avait fini par la mettre mal à l'aise. Mais que lui voulait-elle ? Si c'était juste pour faire connaissance, c'était mal parti. Enfin ce n'était pas franchement le genre de conversation innocente à laquelle on s'attend lors d'une première rencontre... Kathleen secoua la tête, puis d'une voix qui se voulait douce posa la question qui lui brûlait les lèvres :

    - Tu peux me lâcher maintenant ?

    Contre toute attente Elena s'exécuta, et -était-ce l'imagination de Kathleen ?- rougit légèrement. Elle avait reprit l'examen de ses pieds, la belle les regarda aussi mais non, vraiment, ne trouva rien de très intéressant. Ca ne devait pourtant pas être le genre de fille à regarder ses pieds sans raison. Non, la raison, de toute évidence, c'était Kathleen elle-même, et là encore, elle se prit à penser que ça risquait d'être compliqué. Parler à quelqu'un qui n'ose même pas vous regarder, n'était pas ce que l'on trouvait de plus agréable.

    - Qu'est-ce que tu me veux ?

    Et aussitôt Kathleen s'en voulut d'être aussi brusque. Triturant nerveusement une mèche rebelle, elle décida de se taire une bonne fois pour toutes, de peur de dire à nouveau n'importe quoi. Décidément, la conversation s'annonçait de plus en plus houleuse.



Dernière édition par Kathleen Alyn le Sam 27 Oct - 10:16, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Un jour peut être , tu comprendras que moi , tout ce que j'voulais , c'était toi ♥ . [PV Kathleen.]   Un jour peut être , tu comprendras que moi , tout ce que j'voulais , c'était toi ♥ . [PV Kathleen.] Icon_minitimeMar 31 Juil - 14:34

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Un jour peut être , tu comprendras que moi , tout ce que j'voulais , c'était toi ♥ .
Kathleen & Elena. ♥
Une fille. Dans toutes les histoires il y a une fille. Et si de cette fille vous tombez amoureux, vous êtes foutu. C'est bon vous pouvez dire adieu papa, adieu maman et vous tirer une balle dans la tempe. Mais quand l'amour nous tombe dessus on a pas le temps de charger un revolver. L'amour c'est une balle, on peut signer le contrat de la fin, c'est comme un virus mortel, soit on le transmet, et tout le monde meurt, soit on se terre, on se cache pour que personne d'autre ne l'ait.

Revenons à cette fille, on l'a croise par hasard, on se fait prendre dans ses filets sans avoir eu le temps de se défendre. Le pire c'est qu'on réalise après à quel point on a été con. Le grand amour avec un grand A je n'y ai jamais cru mais là devant cette fille je ne peux rien y faire c'est trop tard. J'ai été piégée.

« Moi c'est Kathleen, j'ai dix-huit ans. »

Kathleen. Voilà le nom de mon poison. Mais qu'est-ce que j'ai été conne, j'aurais pu rentrer chez moi, me faire une boulette et c'était fini. Mais la seule chose que j'ai trouvé à faire c'est de lui parler. D'ailleurs, ses dix-huit ans, elle ne les fait pas. Je lui aurais donné vingt ou plus. Mais qu'est-ce que je pourrais faire à présent. Lui cracher au visage? Non, je savais que d'une façon ou d'une autre nous étions liées elle et moi. Après l'avenir nous dira si ces liens sont négatifs ou positifs. Je rêve, pourquoi je regardais mes pieds devant cette fille, enfin, devant Kathleen. Elle ne doit pas me contrôler, peut-être tout ça n'est qu'un jeu, quelqu'un nous contrôle quelque part, la vie n'est peut-être qu'une blague après tout; que faisons-nous, naître, vivre, mourir. Souffrir.

Oh oui souffrir là je crois que ce quelqu'un doit bien s'amuser à nous faire souffrir, à tester nos sentiments. Après tout, si j'avais ce pouvoir c'est ce que je ferais. Voir des gens souffrir ou survivre. Peut-être que dans ce vaste monde des gens veulent vivre. Peut-être que leur drogue à eux c'est la vie, de toutes les manières possibles. Vivre.
Franchement moi je préfère planer, là je pense que je veux planer toute ma vie. Lisez toutes les questions que je me pose, mieux vaut planer et oublier.

C'est moins dangeureux, c'est moins risqué. Mais c'est cher. Quoique moins cher que des antidépresseurs ou des anxiolitiques. Mieux vaut une bonne pure plutôt que des médecins par milliers qui veulent nous faire changer.
Je pensais tout ça en la tenant par le bras, d'ailleurs elle devait me prendre pour une folle. Après tout, je suis un peu timbrée non?

« Tu peux me lâcher maintenant ? »

Ouais ouais. Tu veux que je te lache, peut-être aussi que je me casse. Pff. J'ai chaud, faut pas que je m'énerve, non. C'est trop bête, une mauvaise impression. On juge les gens par la première impression, enfin moi c'est ce que je fais. Si on voit un meurtre, le meurtrier on comprend que c'est pas un bissounours qui travaille à Dinneyland et qu'il a juste lancé une flèche de calinou. Bah là j'ai fais mauvaise impression mais, au pire, ça fait quoi ce qu'elle pense de moi maitenant. Si elle croyait que j'étais gentille, elle aurait vu par la suite que en fait je n'étais pas fréquentable au quotidien. Je suis tellement chiante, colérique, et si dépressive. Je pense que ça c'est le pire, c'est dur de parler à quelqu'un dont le seul rêve est de se tirer une bonne balle dans la tempe. C'est trop con d'être bloquée là dans cette rue devant tout ces gens qui me regardent. Ce serait plus simple de partir loin, quelque part où personne ne souffrira et tout le monde planera tout le temps. Il n'y aura plus de douleur. La vie et la mort n'existeront plus, ce ne sera que le temps présent. On existera, c'est tout.
Mais maitenant, tout de suite cet endroit n'existe pas, je suis enfermée à Enclosed Village, je suis dans cette rue et devant cette fille.


« Qu'est-ce que tu me veux ? »

Ce que je lui veux? Mais est-ce que j'ai dis que je lui voulais quelque chose? En même temps je ne sais plus ce que je fais, je devrais partir. Mais de tout de façon, les mystères ça attirent les gens et donc elle essayera de savoir ce que "je lui veux".

« Ecoutes, je suis pas dans mon état normal. Oublies ce que j'ai dis. Je suis juste un peu fatiguée, je pense que c'est ça. Je ne te veux rien, enfin je sais pas. Après tout, on est enfermées ici alors qu'est-ce qu'il peut m'arriver de pire? J'ai été un peu bizarre. On peut apprendre à se connaître parce que personnellement je ne tiens pas à rester ici sans rien faire. Alors discuter me paraît la seule façon de ne pas devenir folle. »

Oui, parler à d'autres personne, partager leurs avis sur ce qu'il se passe ici, c'est la manière pour ne pas s'isoler et se protéger de la folie ambiante qui commence à s'emparer du village. A plusieurs on sera plus fort pour surmonter. Être enfermés par un maire psychopathe et/ou sociopathe n'est pas une situation banale donc, à mon point de vue, il faut s'organiser pour survivre.

« Tu es artiste c'est ça? »

Une fois qu'elle aura compris que je suis juste chamboullée par tout ce qui arrive autour de nous, elle apprendra à me prendre pour quelqu'un de normal? Et pouvoir m'apprécier malgré tous mes défauts. Mais il ne fallait pas que je lui dise ce que j'ai ressenti pour elle quand je l'ai vue. C'est juste la folie ambiante qui commence à m'atteindre. Rien d'autre.
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Dernière édition par Morgan Fitch le Mar 30 Avr - 10:36, édité 6 fois (Raison : Pour le finir :3)
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MessageSujet: Re: Un jour peut être , tu comprendras que moi , tout ce que j'voulais , c'était toi ♥ . [PV Kathleen.]   Un jour peut être , tu comprendras que moi , tout ce que j'voulais , c'était toi ♥ . [PV Kathleen.] Icon_minitimeMer 22 Aoû - 19:48

Un jour peut-être
tu comprendras que moi,
tout ce que j'voulais,
c'était toi.
Partie.2 - 1400 mots

    Dans la vie, quantités d'objets à l'allure anodine ou futile peuvent, malgré les apparences, se révéler très utiles : tout dépend du contexte dans lequel on se trouve. Une page de journal déchirée et abandonnée par un quidam peu soucieux de l'environnement, dans beaucoup de circonstances, semble tout à fait inintéressante. Pourtant si sur cette page de journal est inscrit une nouvelle que vous attendiez depuis fort longtemps, cet objet banal et futile aura l'utilité de vous informer et de vous procurer une joie immense. Une bouteille d'eau vide peut paraître inutile, surtout si vous avez très soif, et pourtant si vous êtes perdus sur une île déserte, avec pour seule compagnie votre calepin et un stylo détrempé, cette bouteille sera parfaite pour envoyer un message à la mer, un message du style SOS qui pourrait, peut-être, vous sauver la vie. Une paire de bottines bordeaux aux lacets décolorés par le temps peut paraître totalement indigne d'intérêt si elle est placée dans un placard avec des dizaines et des dizaines d'autres paires, surtout si vous êtes habillés de jaune / auquel cas vous vous sentirez moins ridicule en utilisant plutôt une paire de tennis moutarde. Mais la paire de bottines bordeaux apporte également un avantage fameux si elle est placée sur vos deux pieds, et Kathleen l'avait bien comprit. Alors qu'elle regrettait amèrement ses paroles passées, la belle utilisait à la perfection l'avantage que peut procurer une paire de bottines, à savoir, elle les observait fixement, faisant une liste de tous les défauts qu'elle voyait, de façon à ne plus avoir à regarder la parfaite inconnue qui se tenait bien droite devant elle.

    Parfaite inconnue que dans toutes autres circonstances, elle aurait eu beaucoup de plaisir à regarder. La beauté de cette femme était indéniable, et même son simple nom, Elena, faisait naître en elle une multitudes de petites bulles de chaleur. Seulement le contexte ne se prêtait absolument pas à une séance d'observation sous tous les angles de la silhouette devant elle, le contexte avait fait en sorte de retirer en Kathleen tout ce qui pouvait ressembler de près ou de loin à de la fierté ou du courage, et la belle ne trouvait pas la force de se redresser ou de sourire. Condamnée à regarder ses chaussures. Quel beau destin.

    Les circonstances faisaient que Kathleen avait fait très mauvaise impression auprès d'une fille qui, quelques minutes avant, semblait ravie de faire sa connaissance (par des questions dont l'intelligence et l'intérêt manquaient cruellement mais enfin, on dit toujours que c'est l'intention qui compte). Oui, elle avait fait mauvaise impression dès qu'elle avait ouvert la bouche, et lancé des phrases qui ne se voulaient pas méchantes mais que la panique avait déformées. Panique ? Etait-ce vraiment de la panique qu'elle ressentait en regardant Elena ? Qu'avait fait cette pauvre femme pour mériter ce sentiment ? ... Et pourquoi Kathleen regrettait-elle si fort ses paroles ? Elle qui avait toujours pensé qu'il était inutile de revenir sur les mots déjà dits, et donc ineffaçables, voilà qui ne lui ressemblait pas du tout.

    - Ecoute, je suis pas dans mon état normal. Oublies ce que j'ai dis. Je suis juste un peu fatiguée, je pense que c'est ça. Je ne te veux rien, enfin je sais pas. Après tout, on est enfermées ici alors qu'est-ce qu'il peut m'arriver de pire? J'ai été un peu bizarre. On peut apprendre à se connaître parce que personnellement je ne tiens pas à rester ici sans rien faire. Alors discuter me paraît la seule façon de ne pas devenir folle.

    En entendant ces mots, Kathleen réussit à relever la tête, et même à adresser un sourire timide à son interlocutrice. Certes, elle n'appréciait pas particulièrement qu'une personne lui parle de façon presque agressive, encore moins en pleine rue, une caméra braquées sur elles, mais après tout elle l'avait fait quelques minutes auparavant et ne pouvait donc pas lui en tenir rigueur. surtout que ce qu'avait dit Elena durant cet accès de folie passagère était, dans le coeur de Kathleen, de la plus haute importance. Elle n'eut cependant pas le loisir de s'interroger plus car Elena enchaîna, visiblement perturbée :

    - Tu es artiste c'est ça ?

    Aussitôt Kathleen ouvrit de grands yeux, prenant momentanément l'allure d'un hibou grand-duc, l'un de ses animaux préférés. Comment avait-elle su ? Pourtant aujourd'hui, elle avait essayé de s'habiller simplement, pour ses entretiens (il n'est jamais bon d'arriver avec des tenues confectionnées mains à un entretien d'embauche, surtout si vous voulez trouver un bon emploi) ! Peut-être était-ce sa façon de parler, de bouger ? Peut-être qu'Elena était elle-même une artiste pour voir d'infimes détails que sa passion lui dictait ? Voilà qui était étonnant.

    Peut-être valait-il mieux ne pas trop insister. Kathleen s'était déjà fait mal voir, pas besoin de rajouter de l'huile sur le feu. Et puis dans son coeur, quelque chose remuait, ne cherchant qu'à s'extérioriser, quelque chose qui lui intimait l'ordre de réparer les dégâts causés et de se faire une amie d'Elena. De s'approcher d'elle. De lui ouvrir son coeur. De lui parler. De ne pas la laisser seule. De faire en sorte qu'elle ne devienne pas "folle", ce que de toute évidence elle craignait. Etait-ce la bonté légendaire de Kathleen ? Décidait-elle de s'ouvrir à Elena pour que cette femme reprenne confiance en elle-même, pour la soutenir ? Ou faisait-elle ce pas uniquement dans un but bien plus sombre, bien plus égoïste, n'écoutant que ses propres envies ? Faisant taire ces questions d'un simple froncement de sourcils, la blonde sourit doucement.

    Son regard fureta un peu partout autour d'elle, saisissant des détails anodins. Les pavés alignés de façon irrégulière. Les oiseaux qui pépiaient. Les derniers passants qui marchaient autour d'elles. Les derniers visages tournés vers la scène qui continuait de se jouer. La cheville droite d'Elena. Les arbres verdoyants. Une feuille tombée à terre. L'architecture d'une maison. Les cheveux d'Elena volant au gré de la légère brise de cette fin d'après-midi. Un couple sur le côté. Un gamin qui courait. Les iris bleus d'Elena. Le vendeur du kiosque à journaux qui piquait du nez. La silhouette d'Elena. Les jambes d'Elena. Le demi-sourire d'Elena. Elena, Elena, Elena... Elena ?

    Quelque chose la troublait. Et ce quelque chose provenait directement d'Elena. Quelque chose n'allait pas. Quelque chose clochait. S'efforçant de se calmer, Kathleen essaya de réfléchir posément. Comment se sentait-elle ? Plutôt bien. En y pensant très fort, elle avait presque l'impression d'être (ou plutôt, de piétiner) sur un nuage, rendant ses jambes un peu cotonneuses. Ses mains tremblaient légèrement et, s'en rendant compte, elle les fourra tout au fond des poches de sa veste carrelée. Enfin son souffle semblait d'être accéléré depuis quelques temps, et la blonde tenta de calmer sa respiration.
    Mais ce n'était sans doute rien. Ses jambes se faisaient lourdes de se tenir toute droite, ou d'avoir arrêté le sport depuis son arrivée à Enclosed Village. Ses mains tremblaient parce qu'elle avait un peu froid. Son souffle s'était accéléré parce que... parce que ce n'était pas tous les jours qu'une femme lui lançait en pleine rue "t'es vachement belle". Bref, des détails physiques comme elle en avait tous les jours. Rien d'autre. Pas de quoi en faire un plat. Forte de cette idée, Kathleen se sentit tout de suite mieux, et trouva même quelque chose à répondre.

    - Pas officiellement, répondit-elle enfin, mais j'aimerais bien ! J'aime les arts. Toi aussi ? Si tu veux je pourrais te montrer mes peintures !

    Cette dernière phrase semblait superflue aux yeux de Kathleen mais cela demandait un certain effort. Ses peintures, c'étaient aussi son intimité, ses rêves, ses observations, son travail, la seule chose qui la passionnait vraiment. Montrer cela à quelqu'un qu'elle ne connaissait pas et qui ne partageait peut-être pas cette passion, ça ne se faisait pas de façon naturelle, c'était déjà commencer à accorder sa confiance à l'individu choisi.

    Mais pour une raison qu'elle ignorait, Kathleen avait vraiment envie de partager cette intimité avec Elena.

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MessageSujet: Re: Un jour peut être , tu comprendras que moi , tout ce que j'voulais , c'était toi ♥ . [PV Kathleen.]   Un jour peut être , tu comprendras que moi , tout ce que j'voulais , c'était toi ♥ . [PV Kathleen.] Icon_minitimeDim 28 Oct - 12:57

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Je réfléchis toujours à ce que je dois dire, à l'impression que je vais donner en disant tel phrase, quel sens on pourra interpréter. Je dépend de ce que les autres pensent de moi. Je ne vis que par le jugement.
Et cette journée avait bien commencé alors pourquoi je suis allée montrée mon nouveau ensemble ? J'aurais dû rester chez moi, en haut de pyjama et survêtement de sport. Mais non j'ai directement enfilé mon nouveau pantalon bleu marine, mon nouveau cachemire et mes nouvelles bottes compensées! Si je n'étais pas si... comment dire ? Vaniteuse ? Je ne serais pas dans pareille situation.
Bon, je savais qu'elle s’appelait Kathleen, qu'elle était âgée de dix-huit ans, qu'elle était artiste et qu'elle venait de me proposer de voir de voir ses peintures.
Ce qui supposait aller chez elle, là où elle se couchait, dormait, rêvait, se réveillait.
Là où elle vivait quoi.
J'ai l'impression d'avoir le cerveau qui chauffe à force de trop penser, il faut une réponse et maintenant, elle attend, Kathleen attend.
Est-ce que j'ai envie d'aller chez elle? Oui.
Est-ce que j'ai envie de voir ses œuvres? Oui.
Est-ce que j'ai envie de l'embrasser là tout de suite? OUI.
- Oui ça pourrait être bien. Chez toi ?
CHEZ TOI. Pourquoi ais-je dis ça? C'est un peu comme si je m'invitais chez elle. Non?
Pourquoi je n'ai pas le pouvoir de remonter le temps? Pourquoi je ne suis pas restée chez MOI?
Je commence à avoir froid. J'ai sûrement le nez rouge comme une tomate.
Et de tout de façon cette phrase fait perverse. J'ai froid.
Très perverse. Trop perverse. Ça fait plan cul. J'ai froid.
Je caille, pourquoi j'ai pas pris mon manteau ?
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Dernière édition par Elena K. White le Sam 16 Mar - 20:32, édité 4 fois
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MessageSujet: Re: Un jour peut être , tu comprendras que moi , tout ce que j'voulais , c'était toi ♥ . [PV Kathleen.]   Un jour peut être , tu comprendras que moi , tout ce que j'voulais , c'était toi ♥ . [PV Kathleen.] Icon_minitimeDim 28 Oct - 17:23

    [Ce RP va finir par me faire pleurer d'émotion. x)]


Un jour peut-être
tu comprendras que moi,
tout ce que j'voulais,
c'était toi.
Partie.3 - 1500 mots

    Elle se dandinait d'un pied sur l'autre, avec au moins autant d'équilibre qu'une funambule sur le fil de la vie. Le regard perdu dans le vague, noyé dans quelque chose de plus fort qu'elle, scrutant l'obscurité de ce milieu d'après-midi. Cherchant des réponses. Des "oui" à associer à la multitude de questions qu'on lisait sur les rides de son front plissé par l'anxiété, par la peur d'être ridicule devant une inconnue que déjà, elle appréciait. Et la voir galérer dans un océan d'inquiétude et de désarroi, étrangement, rendant Kathleen euphorique. Elle était tellement belle, avec cette expression qui déformait chacun de ses traits.

    Bien sûr, c'était plutôt gênant de penser que toutes ces émotions qu'on lisait si clairement sur son visage, étaient uniquement dues à Kathleen elle-même. Ca n'était pas la première fois que la jeune fille voyait cela. Il y avait eu d'autres personnes -elle avait d'ailleurs oublié la plupart des noms, des visages, ne restait pas grand-chose de ces différents garçons qui l'avaient aimée et à qui elle s'était offerte. Il y avait eu d'autres faces déformées par cette gêne irrationnelle qu'elle faisait naître chez son semblable. Et Kathleen n'était pas souvent restée de marbre. Les choses de l'amour, toutes ses sensations qui naissent trop vite dans tout votre corps, elle connaissait, elle s'y était habituée. Mais jamais ses mains n'avaient tremblé autant qu'en cette froide après-midi, jamais son cœur n'avait cogné si fort. Jamais elle n'avait proposé à une inconnue de passer du temps chez elle, et encore moins de regarder ses peintures.

    Pourquoi Elena ? Seulement parce qu'elle était très belle ? Il ne pouvait pas y avoir d'autres raisons de toutes façons. Les deux femmes ne se connaissaient pas, et déjà, cela creusait un tel fossé entre elles. Un fossé qui cognait dans la poitrine. L'inconnu fait peur. Mais d'un autre côté, il attire. Peut-être que Kathleen avait simplement envie de se jeter à corps perdu dans ce fossé. Peut-être aussi que c'était simplement cette peur contre laquelle elle luttait depuis longtemps, contre cette bisexualité qu'elle n'avait pas choisi et qui la bouffait jour après jour, c'était peut-être cela qui faisait naître en elle toutes ces petites bulles de chaleur. Mais pourquoi Elena ? Il y avait quantité d'autres femmes. Il y avait des amies d'enfances. Il y avait des dizaines d'autres femmes pour qui il n'y avait jamais eu de fossé entre Kathleen et elles. Sans doute aussi existait-il sur Terre des femmes qui se seraient jetées au pied de la jeune fille si elle n'avait ne serait-ce que battu des cils. Alors pourquoi Elena ?

    Kathleen attendait. Elle n'attendait pas seulement la réponse de la femme en face d'elle, elle attendait aussi des réponses qu'elle ne pouvait pas avoir, ou des réponses qu'elle ne voulait pas tellement connaître. Des réponses à des questions intérieures. "Pourquoi Elena ?" ; "Pourquoi quoi ?" ; "Faire quoi ?" / tant de questions qui tournaient et retournaient inlassablement dans sa cervelle. Et Kathleen aurait beau attendre, les réponses ne viendraient pas, et même si elles venaient, elle serait toujours aussi perdue dans les sombres méandres de son cœur en émoi.

    "Si elle répond non, j'en reste là. Je m'en vais. Je retourne chez moi. Je me fous sous la couette et je ne bouge plus jusqu'à demain matin, et demain est un autre jour, et demain je vis à nouveau, je rencontre des gens, j'oublie son visage. Si elle répond oui, je suis dans la merde."

    - Oui ça pourrait être bien.

    "Et merde."
    Quel sentiment étrange quand on s'attend à ce que tout notre corps se contracte sous l'effet de la peur, quand on s'attend à ce qu'un fardeau de plomb s'abatte sur nos épaules trop frêle, pour finalement se rendre compte que l'effet de surprise passé, on se sent juste... bien ? Apaisé ? Elena avait accepté sa proposition et contrairement à toute attente, Kathleen avait le cœur en coton. Un bon gros morceau de coton doux et chaud et agréable à transporter. Elle bougea les épaules discrètement, comme pour vérifier qu'aucun poids ne s'était placé dessus / mais non, elle se sentait juste bien.

    - Chez toi ?

    Kathleen sursauta. Chez elle. Chez elle. Chez elle ? Tout de suite, cette précision rendait la situation plus obscure. Ca n'était pas tout de vouloir montrer ce qui lui était cher à une inconnue, mais la jeune fille avait oublié de penser que par cette occasion, c'était toute son intimité qu'elle allait montrer. Pas seulement le taudis qu'elle louait, mais également une foule de choses personnelles à l'intérieur. La cuisine dans laquelle elle faisait brûler ses raviolis du midi. Le canapé dans lequel elle se vautrait pour regarder la télévision. La bibliothèque où elle avait commencé à rassembler les livres de ses auteurs préférés. L'armoire où elle rangeait tous ses habits, des plus chics au plus coquins. Le lit dans lequel elle dormait toutes les nuits. Il allait falloir montrer tout cela à Elena.

    Kathleen poussa un léger gémissement. Elle aurait donné cher pour avoir sa propre salle d'exposition. Au moins elle n'aurait pas eu à présenter la toute petite maison dans laquelle elle se forçait à vivre faute de moyens, ni tout ce qu'elle contenait à l'intérieur de ses murs branlants. Et puis ça aurait été tellement classe, de répondre à Elena : "Non pas chez moi, dans la salle polyvalente, ils affichent mes plus belles créations, des gens viennent de partout pour les voir". Qui sait ? Kathleen aurait donné cher pour voir une lueur d'admiration dans les yeux de cette femme. Un nouveau "pourquoi elle ?" se forma dans son esprit / elle s'empressa de faire taire sa conscience.

    Maintenant c'était sûr, Kathleen ne pourrait pas discerner la moindre admiration dans les yeux d'Elena. Elle passerait le seuil de la porte et s'enfuirait en courant. Elle semblait être de bonne famille. Tout sentait le neuf, à commencer par ses habits. Ses cheveux étaient impeccables, ses ongles étaient faits, son maintient parfait. Elle était belle. Trop belle. A force de la contempler d'un air béat, Kathleen finit par remarquer qu'elle tremblait elle aussi. D'émotion ou de froid ? Difficile de dire. Son sourire était tout crispé. Peut-être fallait-il jouer la carte de la bonne humeur.

    - O-oui chez moi ! balbutia-t-elle le plus joyeusement possible - puis, se reprenant : Sauf si ça te dérange bien sûr. Au moins tu auras moins froid chez moi. On fera du feu.

    Et tant pis pour le taudis, le ménage pas fait, le bordel qui les attendait. Kathleen les imaginait bien, toutes les deux, blotties auprès du feu dans une grande couverture, Elena observant d'un œil admiratif les tableaux que Kathleen lui présenterait, toute rougissante d'émotion. Vision digne d'un film. Et déjà la phrase "viens te réchauffer chez moi" se transformait dans son esprit en "viens te réchauffer auprès de moi". Peut-être qu'elle aimerait bien, Kathleen.

    En attendant la blonde se redressa, tendis la main vers celle d'Elena. De sa main libre elle coinça une mèche rebelle derrière sa propre oreille, en profita pour remettre une énième fois son chapeau melon en place. Les doigts d'Elena étaient glacés et pourtant, ils répandaient une drôle de chaleur dans la paume de Kathleen. Et puis sans prévenir, sans vraiment comprendre pourquoi, elle s'approcha doucement, à la fois hésitante et assurée, et passa son bras dans le dos d'Elena. Elle s'approcha encore, posa son menton sur l'épaule de cette femme, respira doucement, ferma les yeux. Un petit câlin. Comme elle en avait déjà fait pleins. Un petit câlin en bonne et due forme. Sans contact trop gênant, juste le visage de Kathleen dans le cou d'Elena et leurs doigts enlacés.

    Aussitôt après, la blonde rougit jusqu'aux oreilles. Pourquoi avoir fait ça ? Avant qu'elle ne s'en soit rendue compte, son corps s'était avancé tout seul. La scène s'était déroulée tout doucement, et pourtant tout était tellement précipité ! Que pourrait voir Elena dans ce rapprochement soudain ?
    Et puis Kathleen s'en voulu de se poser tant de questions et décida de profiter, simplement profiter ce ce moment. Après tout, n'importe quelle personne sensée faisait des câlins. Deux amis pouvaient parfaitement s'enlacer, sans pour autant finir la nuit ensemble. Voilà. C'était tout.

    Il sembla à Kathleen que le fossé qui la séparait d'Elena s'était rétrécit considérablement, et elle sourit.

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MessageSujet: Re: Un jour peut être , tu comprendras que moi , tout ce que j'voulais , c'était toi ♥ . [PV Kathleen.]   Un jour peut être , tu comprendras que moi , tout ce que j'voulais , c'était toi ♥ . [PV Kathleen.] Icon_minitimeMer 31 Oct - 10:53

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A présent la rue était quasiment vide de présence humaine à part Kathleen et moi.

Des feuilles tournaient autour de nous comme dans un mauvais film d'amour; films que je trouve ridicule d'ailleurs.
Je me rappelle quand j'avais dix ans et que je rentrais de l'école dans mon imperméable rose bonbon, je goutais une crêpe au nutella puis je m'effondrais dans le canapé et j'allumais la télévision pourrie que ma mère ne voulait pas jeter et je mettais mes séries préférées; amour, gloire et beauté, poubelle la vie, et cætera. Ensuite mon père rentrait du travail et me demandait où était ma mère et je ne savais pas. Il faisait une pizza à réchauffer et me demandait si j'avais fait mes devoirs, je répondais par l'affirmative bien sûr.

Quand j'y pense c'est un peu normal que je coule dans les mauvais résultats scolaires. Mais le bac littéraire était passé, je l'avais raté bien sûr. J'ai honte de moi quand je me vois d'un point de vue extérieur. Mais d'un point de vue intérieur je n'ai rien à me reprocher, du moins quand je me regarde dans le miroir je vois une blonde au yeux bleus avec une peau blanche.

Revenons à mon enfance.
Je ne voyais presque jamais ma mère; elle allait d'aventures en aventures, de vodka en pastis ou de pastis en vodka, tout cela en élevant une petite fille perturbée et en étant mariée depuis quinze longues et douloureuses années qu'il faut oublier. Elle revenait souvent saoule et me disait qu'elle pensait qu'on lui avait donné la drogue du viol, et qu'on l'avait... Enfin vous me comprenez. [petite information, la drogue du viol est la toiféxine mais je ne savais pas comment ça s'écrit...] C'est à partir de ce soir que j'ai parlé des excès de ma génitrice à mon cher père. Et c'est aussi à partir de ce soir que j'ai attendu mes dix-huit ans avec impatiences. Et maintenant j'avais ma maison, vous imaginez, j'ai tellement travaillé pendant huit ans tous les soirs à promener des chiens ou garder des enfants ou pire, ce qui arrivait plus souvent même. Et j'ai commencé à moins acheter de pizza à réchauffer avec l'argent que mon père me donnait, il ne venait plus à la maison, son travail devait l’intéresser beaucoup..., ce qui me faisait quelques euros de bénéfices chaque soir et chaque midi et ce qui m'a fait perdre dix kilos en un an, et en huit ans j'avais perdu mes rondeurs d'enfant qui avait un manque d'affection à compenser avec la nourriture et la vieille télévision que sa maman ne voulait pas jeter.
Donc j'avais assez pour payer le loyer de quelques mois avant de disparaître, mais vu que nous étions enfermés, tous, c'était MA maison à présent. Le destin est avec moi? Je ne sais pas mais en tout cas il m'a fait rencontré Kathleen.

- O-oui chez moi !

Elle avait l'air gênée. Peut-être qu'elle ne voulait pas m'inviter mais qu'elle avait l'impression que je lui avais forcé la main. Elle va peut-être me prendre pour ce que je ne suis pas? J'avais peut-être tout gâché?

- Sauf si ça te dérange bien sûr. Au moins tu auras moins froid chez moi. On fera du feu.

Je nous y vois déjà, dans un canapé sous des couvertures plus toutes jeunes, à un mètre l'une de l'autre mais j'aurais un désir violent de l'embrasser, la serrer dans mes bras mais je n'oserais pas. Elle me montrera ses peintures, je les trouverais magnifique, tout comme elle. Puis je sentirais que si je reste trop longtemps, je l'embrasserais et ça pourrais mal finir, alors je partirais et je rentrerais chez moi, et je ne ferais plus de feu de ma vie.

Et là, même là j'avais une envie de l'embrasser, ses lèvres contre mes lèvres, puis que je m'écartes; gênée et qu'elle me rende mon baiser. Si seulement elle pouvait m'aimer ne serait-ce qu'une journée.

Je ne demande qu'une seule journée à s'aimer. L'amour avec un grand A pendant vingt-quatre longues et douces heures. Avec elle, avec Kathleen. Rien que Kathleen et moi face à la vie, face au destin.
Mais si c'est le destin qui nous a fait nous rencontrer, peut-être agira-t-il en ma faveur. Si seulement!
Mais la vie n'est jamais clémente de quelqu'un, toujours des autres mais jamais nous, ce serait beaucoup trop facile.

Alors si ça me dérangeait d'aller chez ELLE avec ELLE au coin du feu au chaud ?

- Non au contraire, il fait froid, tu entends comme je claques des dents ?

Si seulement elle pouvait me prendre dans ses bras et me réchauffer en me consolant, en consolant la petite fille que j'étais et qui a tant souffert toute seule.
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Dernière édition par Elena K. White le Sam 16 Mar - 20:34, édité 4 fois
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MessageSujet: Re: Un jour peut être , tu comprendras que moi , tout ce que j'voulais , c'était toi ♥ . [PV Kathleen.]   Un jour peut être , tu comprendras que moi , tout ce que j'voulais , c'était toi ♥ . [PV Kathleen.] Icon_minitimeSam 10 Nov - 17:14

[Pas d'inspiration pour un aussi beau RP ? x] (vive la modestie euké.)]

Un jour peut-être
tu comprendras que moi,
tout ce que j'voulais,
c'était toi.
Partie.4 - 920 mots

    Dans un monde idéal, il n'y aurait ni mauvais ni bon. Pas de mauvais parce qu'il pervertit l'âme, parce qu'il ferme les yeux sur ce qu'est le véritable bonheur, parce qu'il renferme tant de noirceur en lui. Pas de bon parce que le bon sans le mauvais, ça n'existe pas, ça ne peut pas exister. Dans un monde idéal il n'y aurait ni misère ni luxure. Pas de misère parce qu'elle enlève tout à l'homme, ne lui laissant même pas le nécessaire vital, parce qu'elle enlève tout ce qui peut ressembler de près ou de loin à de la dignité, mais aussi tout ce qui touche du domaine du bonheur. Pas de luxure parce qu'au contraire, elle donne tant et tant de dignité, tant et tant de bonheur, elle donne tant à l'homme, qu'il finit par perdre ce qu'il a obtenu au profit d'une force plus ineffable encore. Oui, dans un monde idéal il n'y aurait ni mauvais, ni bon, ni misère, ni luxure.

    Il y aurait juste une grande étendue blanche. Juste une toile tendue sur un chevalet, prête à être manipulée en tous sens pour voir se dessiner sur ce blanc obnubilant un monde meilleur. Juste des traînées d'émotions et de sentiments, tracées avec justesse et vérité, pour tracer les contours d'une peinture abstraite, mais vraie et sincère.
    Si Kathleen était seule dans ce monde idéal et d'un blanc pur, ses émotions traceraient peut-être tout naturellement le visage d'Elena sur le sol lisse. Peut-être qu'ainsi, Elena deviendrait son monde idéal, avec vérité et sincérité.

    Ou peut-être pas. Que traceraient ses émotions sur cette toile parfaite ? Pour la première fois Kathleen se mit à hésiter. D'habitude, quand elle pensait à une peinture, les courbes lui venaient naturellement : devant ses yeux démesurément écarquillés se dessinaient des visages, des corps, ou simplement des tâches de couleur abstraites, dans son esprit s'associaient des formes et des couleurs, sous sa peau palpitait cette envie tantôt de toucher le contact dur du pinceau, tantôt celui, doux, du pastel, tantôt celui sableux du fusain... Mais là, en s'imaginant que la toile représentait tout son monde, c'était dur de trouver les formes. LE dessin qui régulait sa vie. En tout cas, les traits d'Elena ne venaient pas tout de suite dans son esprit. Etrange.

    - Non au contraire, il fait froid, tu entends comme je claque des dents ?

    Le pied de Kathleen se mit à battre nerveusement sur le sol, et elle lança un sourire crispé vers celle que désormais, elle pouvait appeler son "invitée". Invitée armée d'un sourire désarmant. Et d'un visage magnifique. Et de cheveux soyeux qui donnaient simplement envie de plonger le visage dans cette masse blonde. Et... d'un corps parfait. Et la jeune fille, à cette pensée, détourna les yeux d'Elena, gênée à l'idée de l'avoir scrupuleusement détaillée pendant tout ce temps. Il fallait absolument qu'elle apprenne à contrôler ses réactions.

    Alors voilà ? Elle allait venir chez Kathleen, visiter toute son intimité, et repartir comme si de rien n'était ? Et le lendemain, si elles se recroisaient dans la rue, pourraient-elles se parler ? Ou ne pourraient-elles pas se regarder en face ? Et puis, qui savait vraiment ce qui se passerait dans la maison de la jeune artiste ? Les mains de Kathleen se retrouvèrent fourrées tout au fond des poches de sa veste à carreaux. Hors de question de montrer leur tremblement. Hors de question aussi d'écouter les nombreuses questions qui encombraient son esprit. La liste des "et si" était interminable. Il fallait qu'elle se décide, maintenant, avant de changer d'avis et de se laisser terrasser par cette peur tenace qui empoisonnait son cœur.

    - Okay, j'habite un peu plus loin, Rue des Résidences. Tu me suis ?

    Tournant les talons sans attendre la réaction d'Elena, Kathleen remit une énième fois son chapeau en place et commença le trajet à grandes enjambées. Il faisait soudain très froid dans l'avenue du silence, qui n'avait jamais aussi bien porté son nom qu'à cet instant. Un silence pesant, lourd de reproches et d'interrogations, mais aussi un silence soulagé : qu'importe si le choix qu'avait fait Kathleen de s'ouvrir ainsi à une inconnue n'était pas le meilleur des choix, et qu'importe s'il conduisait à un avenir infructueux, parce que peut-être valait-il mieux de réaliser ses envies au moment même où elles effleuraient le domaine du réalisable, car arrivait un moment où il était trop tard, et où on regrettait amèrement de ne pas avoir sauté le pas.

    Kathleen ne voulait rien regretter de sa vie, et encore moins lors de ses relations. Le lien qui l'unissait désormais à cette si belle Elena -Dieu que ce nom faisait naître en elle, des milliers d'étoiles dans tout son corps !-, était encore flou, vague, mais c'était comme la peinture / une peinture qui peut très bien être complètement abstraite, voire composée uniquement de traits colorés et indistincts, et néanmoins digne d'intérêt, voire "belle" aux yeux de certains quidams. Un lien peut très bien être flou et beau, et Elena semblait digne d'intérêt.

    L'avenir aussi était flou, mais Kathleen n'avait qu'à tourner la tête et poser ses yeux sur le profil si bien dessiné d'Elena pour fermer son esprit à tous ces "et si" qui la hantèrent tout le long du chemin.




FIN DU RP.
Suite dans ma maison.
Amen. †

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